À l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, ce 10 décembre, le gouvernement congolais a réaffirmé sa détermination à combattre ce fléau à la racine : par l’éducation. Le Ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté (MINEDUNC) s’engage à former une jeunesse responsable et intègre, moteur d’un futur État de droit.
La corruption représente un obstacle majeur au développement de la RDC, et menace particulièrement l’avenir de sa jeunesse, qui constitue plus de 60 % de la population, a rappelé le Vice-ministre Théodore Kazadi Muayila.
Lors d’un atelier organisé par l’Agence pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (APLC) sur le thème « Impact de la corruption sur la jeunesse et rôle du secteur de l’éducation », il a annoncé des réformes profondes pour assainir durablement le système éducatif national.
La réforme phare consiste à introduire dans tous les établissements scolaires des modules de Nouvelle Citoyenneté, axés sur l’éthique publique, la prévention de la corruption, le renforcement des capacités des enseignants, l’implication des parents
L’objectif est de bâtir dès le jeune âge des citoyens dotés d’une forte conscience civique, capables de défendre les valeurs républicaines et de devenir des acteurs actifs dans la construction d’une RDC intègre.
Les partenaires techniques et acteurs de la société civile, dont Michel-Victor Lessay Bonduka Nzayi, ont salué cette initiative et appelé à une mise en œuvre rapide, afin de capitaliser sur l’élan de la Journée internationale.
Le Ministère insiste : l’éducation est l’investissement le plus sûr pour assurer un avenir tourné vers l’intégrité. En responsabilisant la jeunesse, la RDC trace ainsi la voie d’un pays où la conscience citoyenne prévaudra sur la corruption.
Joseph Aciza

