Au total, 2.000 femmes ont été réparées de la fistule obstétricale dans la province de l’Ituri. Une déclaration est faite à la Presse ce mardi 25 mai 2021, par le Chef de la Division Provinciale de la Santé.
Dr Louis Tchulo, indique cependant qu’il y avait 9.000 femmes en besoin d’être soignées. Ce qui signifie que le gros du travail reste à faire, vu qu’il y a encore 7 mille à retrouver et à soigner.
Le Chef de Division a toutefois salué les campagnes de masse qui ont favorisé cette action sanitaire.
Il affirme que cinq cas de cette maladie se retrouvent dans la zone de santé de Jiba dans le territoire de Djugu; et qui nécessiteraient une réparation urgente. Mais c’est le mauvais état de la route nationale numéro 27 qui pose problème.
« Le problème c’est leur évacuation pour qu’elles arrivent ici. Et nous pensons dès que la route sera dégagée, elles vont rejoindre l’hôpital pour cette réparation, » a souligné le Dr Louis Tchulo.
Journée mondiale contre la fistule: avec 6.957 femmes soignées en RDC, l’Hôpital de Panzi appelle au renforcement de la lutte https://t.co/XQv8suHXaW
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) May 23, 2020
De son côté, le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA), rappelle que les femmes atteintes de la fistule obstétricale sont parmi les femmes les plus marginalisées à ce jour.
La RDC en franche collaboration avec cette agence onusienne, avait projeté une campagne d’élimination de la maladie obstétricale pour la première fois en 2006. C’est l’état de lieu dressé par la DPS/Ituri en 2017 qui avait notifié plus de 9.402 cas de fistule encore restantes.
« Les efforts ont été menés et à ce jour, on ne compte qu’environ 7.000 cas à réparer. Ce qui montre qu’il y a eu des avancées qui ont été menés par la DPS Ituri depuis 2017 à ce jour dans l’élimination de la fistule, avec notre concours,» a dit le Dr Joseph Nakikulula, responsable de UNFPA en Ituri.
Signalons que le 23 mai de chaque année, le monde célébré la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale. Cette journée vise à sensibiliser la société pour l’élimination de ce fléau qui, dans le monde, frappe 2 à 3 millions de femmes, essentiellement dans les pays à faibles revenus.
John Mary Ndika à Kpandroma