La situation sécuritaire devient de plus en plus préoccupante dans le groupement Dz’na, en secteur des Walendu Pitsi, dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri.
La Coalition Associative Résolue pour la Promotion et la Protection des droits humains (COARDHO) qui l’a déclaré à la presse, indique qu’aucune intervention militaire n’est parvenue à sécuriser la population de ce groupement et ses biens, durant cette période de l’état de siège.
A en croire Ngabu Ngandru Benjamin, Coordonnateur sectionnaire de la Coardho à Djugu, les attaques de la faction ARDPC de la CODECO, sont devenues récurrentes dans cette zone.
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«La situation sécuritaire du groupement Dz’na se dégrade plus en plus suite aux différentes menaces depuis janvier dernier à ce mois d’avril 2022. Mais la question se pose aux services de sécurité basés dans le groupement Dz’na. Sont-ils là pour la sécurisation des personnes et leurs biens ? Est-ce que réellement les services de sécurité qui sont là assistent à la population pendant qu’elle est en danger ? Pendant que cette population meurt, se déplace ? La réponse reste encore là négative. Car nous ne voyons pas encore leur intervention,» déclare-t-il à Laprunellerdc.info.
Il sied de signaler que plusieurs attaques, en majorité menées par les miliciens CODECO, sont rapportées depuis le début de l’année en territoire de Djugu. Des centaines de civils, parfois déplacés, ont été tués, alors que des dizaines de milliers d’autres se sont déplacés vers des zones jugées sécurisées.
John Mary Ndika, depuis Bunia