Intervenons-nous

La convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH) en province de l’Ituri, dénonce des tracasseries, dont sont victimes les usagers du tronçon routier Mangina-Biakato, en territoire de Mambasa.

D’après cette ONG des droits humains, certains militaires basés sur cet axe routier rançonnent les déplacés qui regagnent leurs contrées, après des atrocités des rebelles ADF.

« Alors que l’autorité militaire rassure à la population qu’il n’y a plus rien à craindre, et que la population peut maintenant rentrer dans l’agglomération de Biakato et ses environs, l’on assiste aujourd’hui à des tracasseries notoires de la population, qui pourtant veulent rentrer en provenance des contrée dans lesquelles ils avaient pris refuge. » Explique le bulletin d’information rendu public ce mercredi dans la soirée.

La CRDH regrette que sur le tronçon Biakato-Mangina, long d’environs 40 kilomètres, y est actuellement érigé 6 barrières, où les civils sont tracassés. Elle précise qu’à chaque barrière, les civils qui se déplacent sur moto sont obligés de payer un minimum de 1.000 à 2.500Fc.

« Ces actes sont notamment posés par des agents de l’ordre sur différentes barrières érigées à Biakato mayi, Bela, Nziapanda, Makiki, Mangina, et autres. Et ailleurs. Elles sont érigées en distance de 3 kilomètres l’une après l’autre. La CRDH exige que les enquêtes soient menées afin que des sanctions judiciaires soient faites aux personnes qui utilisent ces barrières pour l’enrichissement illicite. » dit ce  bulletin.

Roger Kambale, depuis Beni

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