« Je désire tisser avec Israël des liens forts et une alliance dans laquelle mon pays sera une bénédiction pour la nation d’Israël…».
Cette déclaration est du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi. Il l’a faite lors de son discours aux Etats-Unis devant le lobby juif d’AIPAC ce dimanche 1er mars.
Il invite Israël à accroître sa présence diplomatique et économique en RDC. Une présence qui sera « à la hauteur des potentiels qu’offrent les relations entre nos deux Etats et nos deux peuples », dit-il.
Le président congolais fait savoir qu’il sera créé une section économique animée par un personnel de haut niveau. Elle aura pour mission de promouvoir les relations économiques entre les deux Etats.
Une section que le président congolais souhaite placer dans la ville de Jérusalem. « Je ne trouve aucun inconvénient à ce que la section économique soit installée dans la ville bénie de Jérusalem »,a-t-il dit.
Est-ce une manière pour le président congolais de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël ?
Il faut dire que la ville de Jérusalem est partagée entre Israël et Palestine, selon les accords de Camp David. Les accords signés entre le premier ministre israélien Isaac Rabin et l’autorité palestinienne Arafat.
Mais contre toute attente, le président Américain Donald Trump avait reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël. Il avait même déplacé l’ambassade de son pays de Tel-Aviv vers la ville sainte.
Pour rappel, en 1975, le président zaïrois (Congo aujourd’hui), Mobutu Seseseko avait qualifié le peuple juif d’ami et Palestiniens de frères.
« Le Zaïre se trouve à l’heure du choix. Il doit choisir entre le peuple frère palestinien et le peuple ami israélien. Or entre un frère et un ami, notre choix est clair », avait-il déclaré.
Le choix de Félix Tshisekedi pour l’Etat d’Israël fait penser qu’entre le frère et l’ami, lui, aurait opté pour l’ami.
Thomas Uzima