Depuis le début de l’année, l’insécurité et plusieurs autres catastrophes, ont été à l’origine de la destruction et l’incendie de plusieurs écoles, provoquant la fermeture de ces structures scolaires, et affectant la scolarité des milliers d’enfants dans la province de l’Ituri.
Selon un rapport du Cluster Éducation, l’Ituri a été l’une des provinces les plus affectées en termes d’incidents contre les établissements scolaires, au cours du premier semestre 2023.
Au premier semestre de l’année, plus de 100 écoles ont été fermées, huit détruites et deux autres attaquées. En revanche, 13 structures scolaires ont été réouvertes dans la province en raison notamment de la relative amélioration de la situation sécuritaire.
A en croire ce rapport consulté par Laprunellerdc.cd, dans le site de Lala (territoire de Djugu), plus de 1.500 enfants déplacés n’ont pas achevé le programme scolaire à cause d’une attaque des éléments armés en juin dernier.
Ailleurs dans le territoire de Mambasa, depuis le début de l’année, les violences des éléments armés ont déjà coûté la vie à au moins 172 civils, dans la zone de santé de Mandima.
Plus de 300 autres ont été enlevés dans 11 aires de santé, selon une mission d’évaluation réalisée par CARITAS entre les 22 et 26 juillet. Plus de 23 000 personnes avaient été forcées à fuir leurs foyers.
A en croire la Coordination humanitaire, cette ONG a relevé des besoins en protection, santé, nutrition, abris, eau, hygiène et assainissement, articles ménagers essentiels et sécurité alimentaire.
Elle plaide pour une assistance multisectorielle “d’urgence”, pour éviter l’aggravation de de la vulnérabilité de ces populations.
Outre l’insécurité récurrente occasionnant de multiples déplacements, cette zone de santé est aussi affectée par l’épidémie de rougeole et la malnutrition. Cette contrée se caractérise par une faible présence de partenaires à cause entre autres des contraintes sécuritaires, d’accès physique et de faibles ressources financières.
Museza Cikuru