A la suite des critiques de la décision du maire de la ville touristique de Goma, sur l’uniformisation de la couleur des bus et taxis de transport en commun, une tripartite a été organisée ce mardi 25 janvier 2022.
Le Maire de la ville a échangé avec des chauffeurs de l’ACCO, des propriétaires des taxis et bus de transport en commun, ainsi que la société civile de Goma. Les parties prenantes se sont convenues sur plusieurs décisions.
Après d’âpres discussions, il a été arrêté que :
- Seuls les bus et taxis œuvrant dans la ville de Goma seront entièrement peints en couleur jaune ;
- Les agences de transport urbaines et territoriales, et les voitures booking ATAVI ne sont pas concernés.
- Les banderoles ou autocollants des couleurs du drapeau national sont refusés ;
- L’identification annuelle et numérotation restent pour 10 dollars américains par an ;
- Un délai de deux mois à partir du 25 janvier a été donné aux propriétaires des taxis pour peindre leurs véhicules ;
- Enfin, chacun est libre de peindre sa voiture ou bus dans un garage de son choix, et pas seulement à la mairie de Goma.
La Société Civile forces vives de la ville de Goma salue ces grandes décisions. Elle estime que ces mesures sont intermédiaires et résolvent à un niveau les polémiques qui existaient déjà dans le secteur de transport dans la capitale du Nord-Kivu.
«Nous pensons que les mesures prises au cours de cette réunion vont essayer de résoudre à un niveau la problématique du transport en commun. Et éviter les villes mortes qui s’annonçaient déjà. Nous pensons aussi que ça va apporter un minimum de sécurité par ce que beaucoup des taxis bus commençaient à être utilisés pour kidnapper les gens», a indiqué Marrion Nghavo Kambale, président de cette structure.
Magloire Tsongo, depuis Goma