A Kilembwe dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu un officier militaire et commandant de régiment a administré le mardi 12 mai 2020 des coups à l’endroit de Samuel Mulumba, chef de secteur de Lulenge.
La Société Civile de Fizi fait savoir que la victime serait reprochée d’avoir dénoncé haut et fort l’érection, par les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, des barrières illégales dans plusieurs coins de son entité.
Alors qu’il était en pleine sensibilisation de sa population sur la cohabitation pacifique entre des habitants dans le secteur de Lulenge, Samuel Mulumba a été surpris par les éléments du commandant de 2104ème régiment basé à Salamabila en province du Maniema qui n’ont pas tardé à lui administrer des coups et cela devant ses administrés.
Un acte que les acteurs de la Société civile et les organisations citoyennes du milieu n’ont pas tardé à condamner.
Ils rappellent que l’administration des coups et blessures volontaires est une infraction qui est punissable par le code pénal congolais.
« C’est avec amertume que le Bureau de Coordination de la Société Civile de la ville de Baraka a appris le comportement irresponsable d’un officier militaire, commandant de tout un Régiment de son état, pour avoir tabassé et administré des coups à l’endroit du Chef de Secteur de Lulenge. » s’indigne le bureau de coordination de la société civile de Baraka.
Ainsi, la Société civile locale de Lulenge et celle du Territoire de Fizi et même de Baraka informent que les actions citoyennes de grandes envergures seront lancées à partir de ce vendredi 15 mai 2020 afin de réclamer pas seulement la justice mais aussi la mutation de ce commandant régiment
Selon la société-civile locale, les actions citoyennes pourraient commencer à partir de ce vendredi jusqu’à ce que celui-ci soit changé et traduit en justice.
Du côté de l’armée on reconnait cet incident mais on dit ne pas avoir toutes les informations pour tirer les choses au clair.
A Fizi comme à Bukavu, l’armée dit avoir enregistré des versions contradictoires sur le mobile de cet incident mais promet de communiquer si nécessaire.
Irenge Bagenda Ibag