Le Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS) accueille une nouvelle fois un atelier d’appropriation du processus de l’élaboration de la politique forestière nationale. Les personnes concernées pour ce 30 Juillet sont toutes les parties prenantes non étatiques.
Devant le ministre de l’environnement et développement durable Claude Nyamugabo accompagné de la vice-ministre Ilunga Zaina, le secrétaire général a salué le travail remarquable abattu par le ministre qui tient absolument à doter le pays de ce document qui n’existe pas depuis 1960, pourtant devant appuyer automatiquement le code forestier opérationnel depuis 2002.
Il dit attendre des participants,des réflexions nourries et enthousiastes pour qu’au terme de l’année 2020, ce document soit mis à la disposition de l’opinion tant nationale qu’internationale.
Dans son mot le ministre Nyamugabo affirme que cet atelier, à l’instar des précédents, vise à harmoniser les points de vue sur la feuille de route de l’ensemble du processus assortie d’un chronogramme et d’un budget,sur les ébauches du canevas du document de la politique et de la vision de cette dernière ainsi que sur la liste des parties prenantes à ce processus, dans le but de consolider tous ces documents.
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« Nul n’ignore la contribution de la société civile environnementale, des exploitants forestiers, des partenaires au développement et autres acteurs de terrain dans l’amélioration de la gouvernance forestière« , renchérit le ministre.
Retenez que ce processus vise, à terme, la lutte contre la pauvreté de la population et le développement intégral et durable de la République démocratique du Congo.
Cette politique forestière nationale permettra de mettre en place des mécanismes pour préserver l’État congolais de la criminalité forestière entretenue, de l’évasion des devises ainsi que du sous emploi dans la chaîne de développement du secteur forestier.
En conclusion, de valoriser de manière maximale le bois produit en RDC, comme le font d’autres pays forestiers en Afrique et dans le monde.
Claude Nyamugabo en a profité pour porter à la connaissance de l’assistance que le gouvernement congolais a pris la décision dans un futur proche de n’accepter que l’exportation des bois transformés à 100% en RDC.
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Le ministre qui tient à ce que ces consultations soient inclusives a déjà organisé des ateliers d’appropriation du processus de l’élaboration de la politique forestière avec les structures du ministère de l’environnement et développement durable puis des autres ministères et institutions étatiques, aujourd’hui les non étatiques puis en dernier ce sera le conseil consultatif national des forêts.
Claude Nyamugabo a remercié le Fonds Forestier National, représenté par son chargé des missions adjoint pour l’accompagnement et l’appui à ce processus, et cela, au regard de ses missions statutaires.
LaprunelleRDC