La Société civile du Sud-Kivu dit présenter « ses sincères condoléances » aux familles des victimes de l’éboulement de terrain survenue sur avenue Saïo ce lundi 20 Juillet 2020. Avec des éboulements répétitifs, la Société Civile invite les députés provinciaux à agir.
Un éboulement qui a déjà fait, selon les sources de la Société Civile, au moins 8 morts et des disparus.
La Société Civile du Sud-Kivu constate également l’échec des autorités provinciales à appliquer une politique préventive en ce qui concerne les constructions anarchiques dans la ville et exige un audit du système cadastral.
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«La Société civile du Sud-Kivu constate un échec probant de la part des autorités provinciales à appliquer une politique préventive quant à ce qui concerne les constructions dangereuses dans la ville de Bukavu. Il est impératif que le système cadastral conduisant à l’octroi des parcelles dans la ville de Bukavu soit audité », dit le Révérend pasteur Nicolas Kyalangalilwa, membre du bureau restreint de la Société Civile du Sud-Kivu.
Comme en décembre 2019, où la Société Civile avait demandé aux députés provinciaux «de tirer toutes les conséquences» avec le mutisme des autorités face aux éboulements dans la province, elle demande encore une fois aux élus provinciaux de se pencher sur cette question dans la plus grande urgence.
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«La société civile du Sud-Kivu invite l’Assemblée provinciale à se pencher sur cette question dans la plus grande urgence et avec grande célérité pour éviter des pertes inutiles en vies humaines », conclut Nicolas Kyalangalilwa.
Contexte
Un éboulement a enseveli une dizaine des personnes sur avenue Saïo, dans le Quartier Ndendere dans la ville de Bukavu ce lundi 20 Juillet 2020 dans l’après-midi.
Selon les informations parvenues à Laprunellerdc.info, ces personnes ensevelies par la terre, procédaient au terrassement sur parcelle d’un particulier. La Société Civile d’Ibanda évoque un bilan d’au moins 8 corps déjà sortis des décombres jusque ce lundi soir.
David Cikuru explique que 20 personnes étaient sur le site pour terrasser afin d’ériger un mur. Parmi eux 6 hommes et 14 femmes.
Eric Shukrani