Intervenons-nous

La justice congolaise a tranché en faveur de Nshokano Kizito dans le dossier qui l’opposait devant le tribunal à la jeunesse et certains leaders du quartier Kyeshero au sujet du terrain SOTRAKI situé en commune de Goma.

Cette décision a été mal accueillit au sein de la jeunesse de la commune de Goma et ceux du quartier Kyeshero. Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 10 février 2021, ils regrettent de constater que plus de 10 ans après, le gouvernement congolais n’a pas été à mesure de les rétablir dans leur droit face à un particulier.

Jules Ngeleza, Président du conseil communal de la jeunesse de Goma appelle le gouvernement congolais à prendre en priorité la question des jeunes et dit être prêt à la paix dans la mesure où un autre espace serait accordé à ces derniers.

« De 2010 à 2020, le conseil communal que je présidais en ce temps-là à tenter de solliciter l’implication de l’autorité provinciale dans ce dossier en vue d’intimer l’ordre aux services de cadastres et des  titres fonciers qui consistaient à livrer un titre de propriété à cet espace au profit de la jeunesse de Kyeshero», a-t-il dit.

A en croire Ngeleza, le ministre lors de sa descente sur le terrain, s’est retrouvé dans l’embarras car il avait déjà des décisions judiciaires du tribunal de grande instance de Goma qui reconnaissait la partie opposée comme ‘’vrai’’ propriétaire de cet espace.

Il déplore que malgré les différents mécanismes initiés par la jeunesse de ce quartier et certains notables pour trouver les voies et moyens de sorties après avoir constaté ces faits, ils n’ont pas eu gain de cause.

Pour lui, le manque de solution était lié aux multiples difficultés auxquelles ils étaient confrontés. Ngeleza cite entre autre le manque des documents  de propriété attestant l’octroi de cet espace à la jeunesse de Kyeshero  par des tiers.

Il cite également l’opposition des signatures des autorités locales sur les actes de Nshokano Kizito, l’existence des contrats de location réconfortés par des décisions judiciaires, des menaces ainsi que des poursuites judiciaires qui pesaient sur des jeunes et leaders de Kyeshero impliqués dans le dossier.

Des causes selon la jeunesse de Kyeshero, qui auraient même conduit les partenaires qui devaient construire à désister. Elle en appelle par la suite à l’autorité provinciale de trouver pour ces jeunes un autre terrain dans cette même entité afin de répondre tant soit peu à leurs multiples besoins

Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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