Quelques minutes seulement après le discours du chef de l’État à la nation, des réactions fusent de partout. Des politiques comme non politiques analysent et critiquent la dernière brève allocution de Félix Tshisekedi.
Le camp adverse semble avoir encaisser des uppercuts et n’a pas tardé de réagir à travers ses membres.
Pour Ferdinand Kambere par exemple, ce discours n’est pas de nature à favoriser la paix. C’est un discours décevant et non conciliant.
Pour lui, ils attendaient que le chef de l’État dise qu’il sursoit la prestation de serment des nouveaux juges.
«Nous nous attendions qu’il rassure tout le monde qu’il allait surseoir la prestation de serment des juges constitutionnels » a-t-il dit.
Pour sa part; le député national et rapporteur du bureau de l’Assemblée Nationale, Célestin Musao estime que Félix Tshisekedi, avec les consultations envisagées ; veut ouvrir «inutilement» la voie à une crise incontrôlable.
Pour lui, le peuple leur a confié la légitimité et cela pour cinq années.
«En 2018, le souverain primaire a élu légitimement les animateurs des institutions actuelles. C’est pour cinq ans. Prétendre soudainement imposer un nouvel ordre institutionnel en défiant la volonté populaire serait une ouverture inutile à une situation de crise peu contrôlable».
Discours creux, dit Jedidia Mabela, activiste pro-démocratie, qui demande lui, un Président de la République pour les Congolais.
Les réactions des fervents soutiens de Tshisekedi
En revanche, Jean-Claude Katende lui estime que le discours du Président de République était responsable et démontré son souci de travailler avec tous les congolais.
«L’adresse du président de la république est vraiment responsable et montre son souci de faire participer beaucoup de congolais aux décisions qu’il va prendre. Déjà la reconfiguration du gouvernement est envisagée,» a-t-il dit.
Le Député Claudel Lubaya, proche de Moïse Katumbi, lui estime que Félix Tshisekedi a entendu les cris des congolais.
«Le PR a entendu les cris et répondu à l’appel du souverain primaire; en prenant la mesure de la gravité de la situation. En garant de la nation aux termes de l’art. 69 de la Constitution; il a tracé le cap pour épargner le pays du naufrage. Que Dieu bénisse la R D Congo» a-t-il écrit.