Intervenons-nous

Le mardi 15 décembre 2020, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a pris des nouvelles restrictions pour lutter contre la deuxième vague du Covid-19. Parmi ces restrictions figure l’interdiction des rassemblements dépassants plus de 20 personnes.

En date du 28 décembre, le chef de l’Etat, reçoit dans une réunion 26 gouverneurs des provinces. A eux, il faut ajouter le protocole de la présidence, le personnel administratif et les photographes. Plus de 200 députés sont à leur tour reçu par Félix Tshisekedi, dimanche 3 janvier 2021, si on en croit au décompte de la Presse Présidentielle.

Ces différentes rencontres qui dépassent plus de vingt personnes comme contenu dans les mesures édictées par lui-même, viennent semer le trouble au sein des habitants. Ces derniers qui déjà avaient du mal à croire à l’existence de cette maladie, utilisaient ces rencontres pour illustrer leurs pensées.

« En principe on ne devrait pas en discuter, ce nombre des députés viole les mesures barrières », écrit un internaute. Et autre estime que ces rencontres illustrent mieux ce que lui et les autres pensent de cette maladie : « il s’agit bien du business ».

Certains observateurs pensent que le comportement qu’affichent les autorités n’aide pas les actions de sensibilisations sur la lutte contre le coronavirus. Ils les appellent à plus de responsabilité.

Il vous souviendra que les écoles ont été fermées et les fêtes interdites par les mêmes mesures de restrictions. Déjà des voix se lèvent pour demander leur ouverture. A la dernière minute, même la rentrée qui devrait être lieu ce mardi 5 janvier est reportée à une date ultérieure avec la crainte de cette deuxième vague.

La question reste de savoir quel autre discours les autorités vont prendre pour dissuades les habitants que la maladie est dangereuse; elle qui fait déjà des dégâts depuis des nombreux mois au pays et dans le monde. 

Les congolais sont-ils toujours égaux devant la loi ou il existe des supers citoyens autorisés à violer les règles qu’ils ont eux mêmes établies? Quelque soit la réponse, les agissements des autorités constituent un très mauvais exemple!

Thomas Uzima

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