Le 12 février de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la couverture sanitaire universelle. Une occasion pour les dirigeants mondiaux de redoubler d’efforts au niveau mondial, pour que la population puisse bénéficier sans difficultés, des soins de santé dont elle a besoin.
Au Nord-Kivu, cette journée a été célébrée sous le thème « Ne laisser la santé de côté : Investir dans les systèmes de santé pour tous ».
Ce vendredi 11 février à Goma, des organisations de la Société Civile et des structures intervenant dans le secteur de la santé, ont tenu une séance de réflexion sur la problématique de la couverture sanitaire universelle en RDC, afin de sensibiliser la communauté sur cette question.
Selon Elie Badjo, Coordonnateur exécutif du Conseil sur la santé et l’académie de la médecine (COSAMED), il était donc question de mettre en place des stratégies visant à contribuer à la sensibilisation des communautés auprès des décideurs, mais aussi proposer des recommandations pour y arriver.
«La première stratégie à mettre en place, ce sont des lois au niveau national et qui vise à mettre en place un fond de solidarité mais aussi un fond de promotion de la santé afin de subventionner la question de la couverture sanitaire universelle et faciliter les soins à tous et maintenant il faut que les inputs de la province soient votés et que les recommandations des acteurs de la société civile soient prises en compte, surtout il faut la fiabilité dans la gestion,» dit-il.
Pour lui, il faut une prise de conscience des autorités, des acteurs de la Société Civile et l’ensemble des décideurs, pour sur leur implication dans la question de la couverture sanitaire universelle. Celui-ci prône une participation inclusive et communautaire dans la mise en place des politiques et dans leur exécution, mais aussi dans la surveillance des actions.
Au cours de cette activité, des kits intervenant dans la lutte contre les infections sexuellement transmissible ont été remis, en vue de la prise en charge des femmes et filles victimes des violences sexuelles, et celle ayant eu des grossesses non désirables.
Pour rappel, c’est en date du 12 décembre 2012 que l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté une résolution, dans laquelle elle a exhorté les États Membres à progresser plus rapidement sur la voie de la couverture sanitaire universelle. Celle-ci vise à assurer à chacun, partout dans le monde, l’accès à des soins de qualité et à un coût abordable. Il s’agit d’une priorité essentielle en matière de développement international.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma