Le débat autour de la révision de la Constitution continue de faire la une, plusieurs personnes donnant leur point de vue sur cette question qui fait couler encre et salive en République Démocratique du Congo.
Alors que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a exposé les raisons qui le poussent à envisager un changement de la Constitution, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) estime que cette décision pourrait déstabiliser le pays.
Pour l’Abbé Nshole, le problème réside dans le fait que les hommes politiques d’aujourd’hui oublient d’abord le peuple, ce qui est en contradiction avec la devise du parti politique UDPS.
Nshole précise que changer la Constitution représente un danger dans le contexte actuel, où le pays vit une instabilité totale.
« Cette Constitution a déjà fait ses preuves. Pourquoi, dans certaines circonstances, le gouvernement n’a-t-il pas pris autant de temps ? Il y a aussi un problème avec l’homme politique d’aujourd’hui, qui oublie le peuple au profit de ses propres intérêts. À ma connaissance, le chef de l’État n’a pas décidé de changer ou de réviser la Constitution, mais il a promis de lancer une réflexion en posant des questions qui méritent d’être examinées. À ce stade, nous avons intérêt à nous exprimer pour lui donner aussi un autre son de cloche. »
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Notons que différentes couches sociales ne sont pas encore d’accord avec cette proposition du Président de la République Tshisekedi.
Pour certains, le Président cherche à prolonger son pouvoir après avoir déjà consommé deux mandats, soit dix ans, comme le prévoit la Constitution.