Le Cardinal Fridolin Ambongo, dit noter que la Présidente de l’Assemblée Nationale, affiche une attitude de mépris vis-à-vis de l’Eglise Catholique, de l’Eglise Protestante, et de la population congolaise.
Celui-ci dénonce le comportement, surtout de la Majorité parlementaire actuelle, « qui tend à remettre en question les espoirs de la population« , pour une CENI au-dessus de tout soupçon.
Au d’une célébration eucharistique à l’occasion du 60ème anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance, ce mardi 30 juin, il indique que ces deux églises, ont dit non à la récente nomination du président de la CENI. Il regrette que Jeanine Mabunda, continue à faire croire que les confessions religieuses s’étaient réunies pour approuver la candidature de ce dernier.
« La position de l’Eglise Catholique est claire. Autour de la question de la CENI, nous notons de la part de la Présidente de l’Assemblée Nationale une attitude de mépris vis-à-vis de l’Eglise Catholique, de l’Eglise Protestante et de la population congolaise. Ces deux Eglises qui représentent plus de 80% de la population congolaise ont dit non à la nomination d’un personnage qui a déjà fait ses preuves dans les fraudes électorale. Malgré le non de ces deux Eglises, Madame la Présidente continue tranquillement à faire croire au peuple les Confessions religieuses se sont réunies pour signer un document pour la candidature de ce Monsieur qui était le cerveau-moteur du système Naanga. Nous n’en voulons pas. » a dit le Cardinal Ambongo.
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Selon le prélat catholique, il y a l’acharnement de la majorité parlementaire actuelle, à faire main basse sur la CENI et la Magistrature. Il insiste sur l’indépendance de l’organe qui organise les élections, et l’indépendance de la Justice.
« Ce sont des pratiques qu’on ne peut jamais tolérer. Parce que nous savons que de ces deux Institutions, dépendent l’indépendance du peuple. Et ses principes sont consacrés dans l’Etat de droit. Quand on parle de l’Etat de droit, il y a ces principes-là : l’indépendance de l’organe qui organise les élections et l’indépendance de la Justice, de la Magistrature. Si vous n’avez pas ces deux-là, oubliez l’importance qu’on puisse accorder au peuple. » a dit l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa.
Museza Cikuru