L’international Camerounais Samuel Eto’o s’oppose à l’idée annonçant l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations après 4 ans au lieu de 2 ans. Une annonce faite par le président de la Fédération Internationale de Foot all Association (FIFA) Gianni Infantino, lors de son discours à Rabat au Maroc au mois de janvier dernier.
L’ancien Attaquant des Lions Indomptables du Cameroun Samuel Eto’o, fait savoir que la Fifa et la CAF ont un partenariat gagnant-gagnant. Et crois que le président de la FIFA a manqué de tact/sens par le quel on cannait ce qui est chaud ou froid.
«Je suis proche de Gianni Infantino et d’Ahmad Ahmad. Mais je crois que Gianni Infantino a manqué de tact. Surtout que les portes de la Coupe d’Afrique des Nations sont grandement ouvertes » précise Samuel Eto’o en répondant aux questions de Alain Foka dans l’émission, le débat africain sur Radio France Internationale (RFI).
L’ex attaquant du FC Barcelon renseigne que bien avant, la relation entre la CAF et la FIFA n’étaient pas bonnes et cela ne donne pas le droit aux autres de nous imposer des choses. « Je n’accepte pas ce qu’il a dit.
« Une CAN tous les 4 ans, C’est plutôt l’intérêt des Européens et la CAN génère vingt fois moins que l’Euro » souligne-t-il.
L’organisation de la CAN tous les quatre ans sera-t-il bénéfique pour les africains ? Samuel Eto’o tranché. « Je crois que c’est plutôt celui des Européens. Cette idée de la Fifa défend l’intérêt des clubs européens et non pour les africains», insiste Samuel Eto’o.
« Il faut une politique sur le continent africain pour développer les championnats. C’est ce qui permettra aux équipes nationales de ne pas vivre dans le chantage », conclut Samuel Eto’o.
A noté que le président de la FIFA avait annoncé l’idée d’organiser la CAN après quatre ans au lieu de deux ans devant les 54 délégués des fédérations nationales africaines de football à Rabat au Maroc.
Signalons que la prochaine Coupe d’Afrique des nations aura lieu au Cameroun en juin 2021. Et puis la CAN reviendra à sa période traditionnelle, celle d’organiser cette prestigieuse compétition africaine au mois de janvier-février.
Jöel Mugisho