Plus de 1.300 maisons de tolérance où sont exploités sexuellement environ 7 mille enfants, ont été identifiées au cours de l’année 2021 en ville de Butembo et dans le territoire de Lubero. Ce tableau sombre est peint par le Parlement d’enfants section de Butembo-Lubero, dans une déclaration faite ce mardi 8 mars 2022.
Reagen Bangahe, Président de cette structure de défense des droits des enfants, soutien que la précarité de la sécurité en territoire de Lubero, la crise économique, ainsi que le manque de scolarisation, sont entre autres les facteurs qui exposent les enfants au risque d’exploitation sexuelle.
Celui-ci condamne cette utilisation abusive des enfants dans des maisons de tolérance, et parfois en milieux scolaire. Le Parlement d’enfants fustige également l’impunité des personnes qui sont impliquées dans ces genres de pratique, alors qu’elles sont « bien identifiées ».
«En ville de Butembo et en territoire de Lubero, c’est sûr que les maisons de tolérance sont nombreuses. Au courant de l’année dernière, le Parlement d’enfants a identifié plus de 1.300 maisons de tolérance dans lesquelles nous avons trouvé 7 mille enfants qui étaient utilisés sexuellement, en plus de quelques cas isolés d’exploitation sexuelle visible dans la communauté. Avec l’avènement des enfants déplacés, c’est sûr que le nombre a haussé. Nous continuons avec les enquêtes,» déclare-t-il à Laprunellerdc.info.
Reagen Bangahe appelle les autorités compétentes à s’investir dans la lutte contre l’exploitation des enfants dans les maisons de tolérance, mais aussi en milieu scolaire.
Aux parents, il leur demande de bien encadrer leurs enfants et contrôler l’environnement dans lequel ils pensent la plupart de leur temps.
Elisha Kindy, depuis Butembo