La Composante Femme du Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu demande la suspension de la vente aux enchères de la maison de Mme Furaha et son ex-mari Amulezi Balezi Eric.
Dans une déclaration faite ce vendredi 7 Avril 2023, la Société Civile indique que M. Amulezi Balezi veut vendre ladite maison après avoir divorcé de sa femme, en violant la justice équitable dans la liquidation du régime matrimonial.
Cette structure demande une contre-expertise avant cette opération de vente de ce seul bien que ce couple détenait en commun.
« Vu que cette décision a violé l’article 6 de la loi portant protection de l’enfant qui dispose que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises en son égard et que la survie de 12 enfants abandonnées à leur triste sort et celle de leurs mères sont en jeu, nous composante femme de la Société Civile du Sud-Kivu, nous exigeons ce qui suit: La suspension de la vente aux enchères de l’immeuble couvert par le certificat d’enregistrement Vol. FB127, FOLIO 116 du plan cadastral de la commune d’lbanda prévu pour ce samedi 08 avril 2023 à 9h 00 au Tribunal de de Grande Instance de Bukavu et cela jusqu’à ce qu’une contre-expertise soit effectuée afin de déterminer la valeur exacte dudit immeuble. Car Madame Furaha Rosine n’a jamais refusé la vente de cet immeuble, sauf qu’elle s’insurge sur le fait que le processus ne lui a jamais accordé le temps d’effectuer une contre-expertise » indique-t-elle.
La Société Civile demande aussi une justice équitable dans la liquidation du régime matrimonial en tenant surtout compte de l’intérêt supérieur des enfants. Elle sollicite l’implication des autorités pour que les droits de cette femme et ses enfants ne soient pas violés.
« Connaissant l’engagement du General de la 33° région militaire dans la protection de l’intérêt suprême des enfants des militaires et la lutte contre les VSBG dans les familles militaires, nous lui demandons de s’impliquer pour une issue heureuse mettant au centre de l’intérêt supérieur ces 12 enfants auxquels ce processus irrégulier de vente aux enchères de leur immeuble, risque de porter atteinte à leur avenir » plaident-t-elles.
Et d’ajouter : « Que le gouvernement provincial à travers le commissariat général du genre et la division du genre s’investissent dans ce dossier pour lutter contre les violences basées le genre. Que les autorités politico-administrative garantissent également la sécurité aux enfants et à leur mère car leur vie est en danger ».
Claudine Kitumaini