Ce jeudi 21 novembre 2024, à Bukavu, le ministère provincial en charge de l’Éducation, de la Recherche, du Tourisme, de la Culture et des Arts, de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, en collaboration avec l’ONG « Célébrons le Courage de la Femme » (CCF), a organisé une séance de présentation et de validation des résultats des études menées sur la participation des jeunes à la gouvernance.
Cette rencontre a permis de partager les conclusions des études, de discuter des recommandations et de parvenir à un consensus sur les actions à entreprendre pour améliorer les conditions de vie des jeunes dans la province du Sud-Kivu.
L’objectif principal de cette rencontre était de sensibiliser les parties prenantes aux résultats des recherches et de discuter des solutions adaptées pour renforcer l’engagement civique et la participation active des jeunes à la gouvernance au Sud-Kivu. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet intitulé
« Renforcement de l’engagement civique et de la participation active des jeunes pour la gouvernance au Sud-Kivu »
Armelle Katembera, coordonnatrice de l’ONG CCF, a exprimé ses préoccupations concernant la faible participation de la jeunesse dans la gouvernance des territoires de la province. Selon elle, si des progrès ont été réalisés dans la ville de Bukavu, la situation dans les territoires reste préoccupante.
« La participation de la jeunesse dans la gouvernance de notre province s’améliore seulement dans la ville. Dans les territoires, il n’y a pas vraiment une grande participation de la jeunesse, car parler de la participation de la jeunesse uniquement à travers le prisme de Bukavu, ce n’est pas de la participation en soi », a-t-elle souligné.
Cette séance de restitution visait à impliquer tous les acteurs concernés, à discuter des résultats obtenus et à explorer des solutions pour améliorer les conditions de vie des jeunes, à travers divers projets salvateurs.
Armelle Katembera a recommandé aux autorités et au gouvernement de prendre en compte le dynamisme de la jeunesse et sa présence dans la gestion des affaires publiques, afin d’assurer un développement inclusif de la province.