Intervenons-nous

Les Chefs de Travaux et Assistants de l’Université officielle de Bukavu (UOB) décrètent à leur tour un mouvement de grève à partir de ce mercredi 5 janvier 2022.

Dans un communique de presse publié ce mardi 4 janvier 2022, la Délégation syndicale de l’UOB au sein du Syndicat national des Chefs de travaux et assistants (SYNACASS) considère que les préavis de la délégation nationale du SYNACASS, transmis au Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), et dont copies sont parvenues à toutes les instances compétentes au niveau national, n’ont pas été répondues.

«Après les consultations menées entre la coordination provinciale de SYNACASS/ Sud-Kivu et les délègues syndicaux de tous les établissements d’enseignements supérieur et universitaire du secteur public du Sud-Kivu. La délégation syndicale du l’Université officielle de Bukavu (UOB), invite tous les chefs de Travaux et Assistants à observer une cessation d’activités à partir de ce mercredi 05 janvier 2022, jusqu’à nouvel ordre,» indique ce communiqué.

Dans cette déclaration, les Chefs de travaux et assistants dénoncent le traitement salarial « injuste », qu’ils considèrent comme « dégradant, ignoble, éhonté », qui leur est infligé depuis plusieurs décennies

«Cette action syndicale vise à secouer l’indifférence de l’Etat congolais devant les revendications du personnel scientifique en République Démocratique du Congo, en lui rappelant les indignations entre autre :            La discrimination sociale des chefs de travaux et Assistants par rapport à leurs collaborations professionnels (les professeurs), ce qui traduit une méchanceté criante et un manque de considération à notre égard,» dénoncent-t-ils.

Ces derniers fustigent également la relégation des chefs de travaux et Assistants « au dernier plan social », derrière tous les autres fonctionnaires dont ils disent être pourtant formateurs

Dans ce communiqué, ils évoquent également «La volonté manifeste de martyriser le corps scientifique déjà meurtri avec la tentative de conditionnement de toute promotion à l’obtention d’un diplôme de DEA sans explicitement mettre en amant à notre disposition des moyens pour y parvenir, ni nous accorder une rémunération équilibrée et convenable nous permettant de poursuivre des études aussi couteuses,» mais aussi «Le paradoxe d’une relève académique fondée contradictoirement sur une pratique qui ignore explicitement le personnel scientifique,» dénoncent-ils.

Le SYNACASS demande aux Chefs de travaux et assistants de cette université à se battre, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

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Christian Bagaya

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