Le Collectif des citoyens indignés en province du Sud-Kivu dit décourager le maire de la ville de Bukavu Meschack Bilubi Ulengabo pour son mauvais réflexe politique de repli tribalo-ethnique comme choix principal d’affronter les défis lui reprochés par les acteurs sociaux en ville à travers une pétition.
Ceci est contenu dans une déclaration face à la gestion de la mairie de Bukavu, rendue publique ce lundi 3 février 2020 et dont une copie est parvenue à Laprunellerdc.info.
Ce collectif renseigne qu’au regard des faits divers reprochés au maire de Bukavu, celui-ci fait preuves d’une incapacité absolue.
Pour ce faire, le collectif des citoyens indignés dit s’approprier la pétition réclamant le départ du maire de la ville.
« le collectif des citoyens indignés s’approprie la pétition contre le maire et s’engage à la vulgariser mieux que ses initiateurs principaux dans le respect de la constitution et les autres lois du pays.
Nous décourageons le maire de ville de Bukavu pour son mauvais réflexe politique de repli tribalo ethnique comme choix principal d’affronter les défis lui reprochés par les acteurs sociaux en ville à travers une pétition, une action légale et légitime. Rappelons que le pouvoir à la maire n’est pas d’ordre coutumier, et par conséquent, même au soir du départ du maire, la population lui exigera la transparence dans sa gestion » indique cette déclaration.
Pour marier la pratique à la théorie, le collectif des citoyens indignés demande à la population éprise du changement et du bien être de la ville de Bukavu de se mobiliser et se joindre à lui pour le sit-in de deux qui sera organisé à la mairie de Bukavu en date du 10 et 11 février prochain.
Dans l’objectif de soutenir les actions citoyennes exigeant un changement et une reforme à la l’hôtel de ville (mairie de Bukavu).
Joël Mugisho