La ville de Bukavu s’est réveillée ce mercredi 18 novembre, sous une vive tension sur la RN2. Celle-ci est due à l’arrestation de David Matata Kelvin, étudiant de l’ISTM, en G1 sciences infirmière. Celui-ci a été arrêté depuis le lundi 16 novembre dernier.
C’est depuis ce matin (8heures locale) que les étudiants de l’ISTM, en solidarité avec d’autres institutions voisines; ont barricadé la Route Nationale No2. Ils réclament la libération de leur camarade pour permette la reprise de la circulation sur ce tronçon routier.
Incarcéré au sous-commissariat de Karhale, David Matata a ensuite été transféré au Commissariat de la police, à l’Hôtel de Poste; où il est détenu pour l’instant.
Selon certains témoins sur place, la victime a été reproché d’avoir vandalisé un « Publiphone »; pour réclamer son portable au propréteur du kiosque; ce dernier ayant offert le portable à une autre personne qui aurait ramassé le jeton; et venu prendre le téléphone à la place de l’étudiant.
C’est ainsi donc que l’étudiant de l’ISTM a été accusé de vol, et arrêté par le commissariat de la police. Ses camarades témoignent avoir procédé par des négociations; mais ils n’ont pas été entendu. Voilà qui a poussé ces derniers à utiliser un autre moyen de pression pour trouver solution à leur revendication.
Les conditions posées par les étudiants:
Les étudiants réclament par la bouche de leur Maire de Campus; la libération immédiate de leur camarade, une condition pour qu’ils puissent aussi libérer la route.
«Nous avons assez de la manière dont les OPJ nous traitent. Nous voulons à ce que notre camarade soit libéré; afin que nous puissions aussi libérer la Route que nous avons barricadée » a indiqué le Maire du campus des étudiants à Laprunellerdc.info.
Signalons que le tronçon de la RN2 est très important car, permet le trafic entre la ville de Bukavu et le territoire de Walungu.
Des éléments de la police sont sur le lieu. Ces derniers tentent d’utiliser des moyens pacifiques pour que la circulation puisse reprendre; mais rien ne dit qu’ils ne vont pas utiliser la force en cas d’échec des négociations.
Eric Shukrani
Un commentaire
UN ETUDIANT EST UN CITOYEN COMME TOUT AUTRE INDIVIDU, IL PEUT ETRE INTERPELLE EN CAS D’INFRACTION C’EST NORMAL, IL FAUT QUE TOUT SE FASSE DANS L »ORDRE SANS BRUTALITE COMME ON LE VOIT SOUVENT. NOUS DEVONS APPRENDRE A RESPECTER NOS LOIS