La Prunelle RDC asbl lance ce 25 novembre la campagne annuelle des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG) au Sud-Kivu. Cette initiative, qui se déroulera jusqu’au 10 décembre, vise à sensibiliser et mobiliser les communautés pour mettre fin à toutes les formes de violences envers les femmes et les filles, y compris dans les espaces numériques.
À l’occasion du lancement, l’organisation publie, avec d’autres organisations, un rapport intitulé « Quand la guerre ne s’arrête pas dans la vie des femmes et filles au Sud-Kivu », réalisé en collaboration avec plusieurs partenaires. Ce document met en lumière la gravité et la diversité des violences subies par les femmes et filles dans la province : violences sexuelles, domestiques, économiques, psychologiques, mais aussi violences numériques.
Le rapport révèle que la crise sécuritaire et humanitaire en 2025 a aggravé la vulnérabilité des femmes et filles, impactant considérablement leur santé mentale et leur bien-être.
Claudine Kitumaini, Directrice Exécutive de La Prunelle RDC asbl, déclare : « Chaque jour, les femmes et les filles du Sud-Kivu vivent les conséquences directes de la guerre. À travers ce rapport et cette campagne, nous voulons attirer l’attention de tous – autorités, communautés et jeunes – sur l’urgence de prévenir et de mettre fin à ces violences, y compris dans les espaces numériques. »
Elle ajoute :
« Les 16 jours d’activisme sont une opportunité pour que chacun se mobilise, dénonce l’impunité et s’engage à construire des espaces sûrs et inclusifs pour toutes et tous, physiques comme numériques. »
La Prunelle RDC asbl appelle tous les acteurs communautaires, institutions et jeunes à se joindre à cette mobilisation afin de renforcer la protection des femmes et des filles et promouvoir une culture de respect et d’égalité de genre dans tous les espaces de vie.

