Intervenons-nous

Le ministre national des Droits humains, André Lite Asebea, s’est entretenu avec des activistes des droits humains sur la nécessité de l’implémentation de la justice transitionnelle en RDC. Dans une conférence organisée ce mardi 17 novembre dans la salle de l’hôtel Panorama.

Pour le ministre, la nécessité de l’implémentation de la justice transitionnelle répond au besoin de la lutte contre l’impunité et la réconciliation nationale. Ce qu’il nous faut pour stabiliser notre pays  car il va de soi qu’on ne peut pas parler d’une paix durable, de garantie de non répétition de ce genre des crimes sans qu’il y ait justice ».

André Lite se dit conscient du rôle incontournable de la société civile dans le cadre de ce processus. Ce qui explique son entretient avec celle de la ville de Bukavu, afin, selon lui, de l’écouter, de parler avec elle, d’écouter son avis. Ceci en perspective des états généraux de la justice transitionnelle qui vont se tenir à Kinshasa.

En effet, le ministre des droits humains a annoncé ces assises qui interviendront d’ici là, selon ses dires.  Ces états généraux auront réuniront les différentes composantes de la société civile du pays avec le pouvoir public.

« Elles vont nous aider à lever des options qui vont  nous permettre d’avancer sur cette question parce que nous pensons qu’on ne peut pas prétendre aller vers le progrès en laissant certains d’entre nous sous les carreaux », a dit le ministre. Pour lui, nombreux sont des victimes qui ne demandent qu’à être pris en compte par le pouvoir public.

Pour les organisations de la société civile, c’était une occasion de poser des questions sur la part de la République dans la demande de la justice internationale pour le Congo. Elles ont préféré voir les autorités du pays s’investir suffisamment dans cette lutte et d’accompagner les acteurs de la société civile.

En ce qui concerne les états généraux de la justice, les activistes des droits humains au Sud-Kivu, ont souhaité un engagement du gouvernement quant à l’application des résolutions qui y sortiront. « Des états généraux ont été organisés dans ce pays avec plusieurs résolutions qui n’ont jamais été appliquées », a évoqué une participante.

Le ministre pour qui l’échec d’un projet ne doit empêcher l’élaboration d’un nouveau projet, a demandé le soutien de la société civile pour l’implémentation de la justice transitionnelle, qui est une œuvre de tous.

La finalité de la justice transitionnelle, pour André Lite Asebea, est d’assurer les quatre piliers à savoir la connaître la vérité, établir les responsabilités, accorder les réparations et garantir la non répétition de ces genres des crimes.

Thomas Uzima

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