Les Comités Locaux de Gouvernance Participative (CLGP) annoncent une marche pacifique suivie d’un sit-in au bureau de la Régie de Distribution d’Eau (REGIDESO) de Bukavu, prévu pour ce mardi 8 octobre 2024. L’objectif est de dénoncer la carence en eau potable dont souffre la population de la ville de Bukavu.
Dans un communiqué rendu public le samedi 5 octobre 2024 et consulté par Prunelle RDC, les CLGP précisent que cette action citoyenne vise à faire entendre la voix de la population face à la REGIDESO, qui semble curieusement croire qu’elle « évolue » dans un espace « conquis ».
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« Il est porté à la connaissance de toute la population de Bukavu et de ses environs que les membres des comités locaux de gouvernance participative (CLGP) au Sud-Kivu, ainsi que l’ensemble de leurs partenaires, organisent une marche pacifique suivie d’un sit-in ce mardi 8 octobre 2024 au bureau de la REGIDESO, Direction Provinciale du Sud-Kivu, situé sur l’Avenue Maniema, dans le quartier Ndendere, commune d’Ibanda, ville de Bukavu, pour dénoncer la pénurie en eau potable dont la population est victime ».
Selon les organisateurs, la marche débutera à l’enclos de la CDJP-Bukavu, situé à Nyawera, jusqu’au bureau de la REGIDESO, Direction Provinciale du Sud-Kivu.
Ils demandent aux participants de se munir d’un sifflet, d’un bidon, d’un bâton d’arbre, ainsi que de toutes les factures jugées fantaisistes de la REGIDESO. « On ne libère jamais un peuple, mais le peuple se libère », écrivent-ils.
Les Comités Locaux de Gouvernance Participative (CLGP) ont également adressé une lettre d’information au maire de la ville de Bukavu concernant la tenue de cette action citoyenne.
Il est important de rappeler que les habitants de Bukavu ne sont pas desservis en eau potable depuis plusieurs mois. Dans le quartier Nyalukemba, les résidents utilisent de l’eau de puits souterrains non traitée, un bidon se négociant entre 300 et 500 FC Congolais.
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Pendant ce temps, les abonnés de la REGIDESO continuent de recevoir des factures alors que l’eau ne coule plus des robinets. La REGIDESO avait promis de desservir toute la population dès les premières pluies, mais jusqu’à présent, l’eau reste une denrée rare