Vingt-et-un prévenus, accusés de violences sexuelles, seront jugés ce vendredi 9 octobre 2020, aux termes d’une audience foraine organisée à Baraka, dans le territoire de Fizi, par le Tribunal de Grande Instance d’Uvira.
Dans une audience commencée le 30 septembre dernier, d’une part, 21 personnes venues des localités de Lubichako, Kimbi, Lulenge, Misisi, etc ont comparu devant le Tribunal de grande instance d’Uvira; siégeant en audience foraine à Baraka, et d’autre part, des victimes se sont constituées parties civiles, en vue de revendiquer la réparation des préjudices leur causés par ces prévenus.
Tenu en territoire de Fizi, une entité minière au centre de plusieurs exactions commises, tant par des militaires, des groupes armés que par des civils; ce procès à caractère pédagogique et répressif, vise à décourager tout citoyen qui s’évertuerait à commettre des délits, et restaurer le respect de la loi par tous.
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Ainsi, Me Christian Mwanza, avocat des victimes et parties civiles, estime que cette politique de justice de proximité, où le Tribunal de grande instance d’Uvira a siégé en audiences foraine à Baraka, est un son d’alerte que la justice est opposable à tous.
A l’en croire, l’objectif de ce déplacement du Tribunal de Grande Instance d’Uvira, en dehors de son siège traditionnel, est «d’orienter la population à ne plus commettre le crime de viol, surtout qu’il y aura des condamnations».
L’organisation de ce procès est appuyée par la Fondation Panzi et l’organisation Héritiers de la Justice.
Jean-Luc M.