L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) a dénoncé ce mardi 17 août 2021, l’assassinat de quatre journalistes à l’Est de la RDC, en l’espèce de trois mois seulement, dans l’exercice de leur métier.
Dans un point de presse tenu à Kinshasa, l’organe d’auto-régulation des médias a exigé des enquêtes, dont il veut suivre l’évolution, afin de retrouver les auteurs de ces assassinats
Gaby Kuba, Président de l’UNPC, demande également la protection des professionnels des médias, afin que prennent fin ces tueries qui les visent particulièrement.
«Nous demandons au pouvoir public de protéger les journalistes. Il faut prendre des dispositions. Dans les prochains nous allons saisir toutes les autorités pour déposer notre mémo et nos revendications,» a-t-il dit devant la presse.
Par ailleurs, celui-ci annonce que l’UNPC décrétera bientôt une journée sans presse sur toute l’étendue de la RDC, pour exiger la fin de ces actes odieux contre les journalistes.
Signalons que le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et l’Ituri, sont des régions extrêmement dangereuses pour les journalistes. Plusieurs d’entre eux perdent la vie dans des circonstances très mal élucidées.
Le dernier cas en date est celui de l’assassinat la nuit du vendredi 13 au samedi 14 août du journaliste Joël Musavuli à Bucha, village situé près de Lwemba, à une vingtaine de kilomètres de Biakato dans la province de l’Ituri. Il était Directeur de la radio-télévision communautaire Bucha émettant à Biakato.
Cet assassinat est arrivé par exemple, quelques jours seulement après l’assassinat à Rutshuru (Nord-Kivu) du Journaliste Héritier Magayane de la RTNC locale; le 7 août dernier.
Un peu plus tôt, Barthelemy Kubanabandu Changamuka, journaliste-animateur à la Radio Communautaire de Kitshanga (CORAKI FM) dans le territoire de Masisi, avait été assassiné le dimanche 9 mai 2021.
Veneranda R, depuis Kinshasa