Intervenons-nous

    Le député national et ancien ministre Justin Bitakwira a récemment exprimé une réaction véhémente aux accusations portées par Monsieur Magloire Ndongo, relayées dans un document adressé au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 26 août 2024. Dans ce document, Monsieur Ndongo, au nom de l’ACDH, accuse Bitakwira d’être un apôtre de la haine. Bitakwira réfute ces accusations, les qualifiant d’apologie de l’agression, du terrorisme et de la balkanisation de la République Démocratique du Congo (RDC).

    Le député Bitakwira a dénoncé les accusations de Monsieur Ndongo comme étant des « hérésies » et une tentative de déstabilisation de la RDC. Selon lui, ces accusations s’inscrivent dans une logique de soutien aux intérêts du Rwanda et des puissances occidentales visant à fragmenter et affaiblir la RDC.

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    Bitakwira a mis en avant le travail réalisé par la délégation qu’il a dirigée pour pacifier les régions de Fizi, Uvira et Itombwe/Mwenga. Cette mission, initiée par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a abouti à la signature d’un Acte d’Engagement pour la paix le 30 juillet 2024 à Baraka. Cette rencontre a rassemblé tous les chefs de groupes armés de la région et a marqué une avancée significative vers la réconciliation.

    Le député a souligné que les critiques venues de divers endroits, y compris de l’Europe, des États-Unis et d’Afrique, étaient des tentatives pour discréditer cet effort de paix. Il a affirmé que les rapports des services de sécurité présents à Baraka et Uvira confirment qu’il n’a jamais incité à la haine ni prôné l’extermination de groupes sociaux.

    Justin Bitakwira a également critiqué la confusion entre les criminels et les citoyens innocents des communautés Tutsi/Banyamulenge, accusés parfois à tort en raison des actions des groupes armés hostiles à la République.

    « L’otage psychologique national et international dans lequel est tombé la RDC, est que s’attaquer aux Tutsi/Banyamulenge qui détiennent les armes contre la République est confondu à l’extermination de cette communauté entière parce que ces criminels, ces terroristes proches et alliés du M23/RDF/AFC/ADF-NALU… pour lesquelles tu fais l’apologie se cachent derrière les paisibles citoyens et innocents, Tutsi/Banyamulenge qui n’ont rien à voir avec l’insécurité semée à l’Est depuis plusieurs décennies et corrompre vos organisations, alarmer la communauté internationale de s’apitoyer sur eux, malgré les multiples crimes commis en RDC ».

    Il a affirmé que son engagement est de défendre la paix et la stabilité du pays et que les accusations portées par Monsieur Ndongo ne servent que les intérêts des véritables agresseurs.

    En réponse aux accusations de soutien à une quelconque balkanisation, Bitakwira a précisé que ses actions et sa campagne électorale sont motivées par un désir sincère de progrès pour la RDC. Il a rejeté toute insinuation de conflit d’intérêts ou de division interne, soulignant que son engagement est de soutenir le développement et la stabilité de la RDC.

    Le député a aussi réfuté les accusations de démembrement, affirmant que les revendications sont légitimes, historiques et géographiques, et que tout est fait dans le cadre des voies constitutionnelles pour le bien-être du pays.

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    Enfin, Bitakwira a rappelé qu’il n’a jamais été un prétendu dauphin du Président de la République et a exprimé son rejet total des accusations visant à le dépeindre comme un adversaire de la paix.

    La réponse de Justin Bitakwira marque une prise de position claire contre ce qu’il considère comme des attaques malveillantes et des tentatives de déstabilisation.

    « Nous ne reculerons jamais et devant rien pour la liberté, l’honneur et la dignité du peuple congolais, de l’intérieur et celui éparpillé à travers le monde plusieurs décennies face à l’apartheid. Les noirs Sud-Africains se sont libérés après les noirs Américains se sont libérés face à la ségrégation raciale après plusieurs années l’invasion américaine, après plusieurs années. Les vietnamiens, se sont libérés, les Chinois se sont libérés de l’occupation japonaise, après plus d’un siècle. Donc, la RDC finira par se libérer quel que soit le prix à payer. Pour le reste, de ton courrier, je ne suis pas un Apôtre de la haine, je me bats plutôt pour mon pays, pour son progrès et sa stabilité. J’avais dit la même chose à l’Union Européenne, que sans Charles de Gaulle, la France ne se serait pas libérée du joug allemand, la semaine passée, la France a fêté ses 80 ans de libération. Après Kagame, le Rwanda restera car il n’est pas éternel, sinon, Hitler serait ressuscité pour continuer sa mission ».

    Jean-Luc M.

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