Amnesty International, une organisation de défense des droits de l’homme, alerte qu’aucune mesure concrète n’ait été prise; deux semaines après l’engagement du Président Félix Tshisekedi et des autorités de l’ONU de protéger le Dr Denis Mukwege; qui fait face aux menaces de mort suite à son combat pour la justice contre les crimes commis en RDC.
«Nous sommes alarmés que deux semaines après que le président Tshisekedi se soit engagé à protéger le Dr Denis Mukwege; son gouvernement et les autorités de l’ONU n’aient pas encore pris de mesures concrètes à cet égard. De même, les autorités n’ont pas ouvert d’enquêtes sur les menaces comme promis par le président Tshisekedi.» a déclaré Sarah Jackson, directrice régionale adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, La Corne et les Grands Lacs.
Pour elle, le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’ONU doivent prendre des mesures urgentes et concrètes pour protéger Denis Mukwege; médecin et lauréat du prix Nobel qui reçoit des menaces de mort pour avoir exigé des comptes et la justice pour les crimes graves commis au pays.
«Le président Tshisekedi et son gouvernement doivent prendre des mesures concrètes et immédiates, en accord avec le Dr Mukwege lui-même; pour assurer sa protection. Conformément à son mandat de protection des civils en RDC, l’ONU doit également agir d’urgence pour assurer la protection de Mukwege; de sa famille, ainsi que de l’hôpital de Panzi avec son personnel et ses patients, en soutien aux autorités nationales.» dit Sarah Jackson.
Le Ministre congolais des Droits humains avait affirmé, à la suite de l’instruction du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser le Dr. Mukwege.
Jean-Luc M.