Des bandits armés ont tué une personne et blessé grièvement une autre lors d’une attaque d’une maison d’un changeur de monnaie. Les faits se sont déroulés ce mardi 22 décembre à minuit dans l’avenue Kalengera, quartier Mulambula en commune de Bagira.
Selon un voisin de la maison attaquée, ces bandits armés ont utilisé une grosse pierre pour ouvrir la porte de la clôture. Ils l’ont également utilisée pour forcer celle de la maison qui a un peu résisté. C’est à ce moment-là qu’un jeune garçon qui se trouvait à l’intérieur s’est jeté sur la porte pour le fermer et les bandits l’on logé une balle au niveau de l’abdomen.
La victime est directement tombée par terre et les bandits se sont introduits à l’intérieur de la maison. « Une fois dedans, ils ont tiré à bout portant sur un autre jeune()3d’une balle dans la tête et il s’est écroulé », dit-il.
Ils ont ensuite commencé à intimider le grand frère des deux victimes qui est changeur de monnaie. Celui-ci va leur donné tout ce qu’il avait comme argent et téléphones; puis les bandits ce sont sauvés.
C’est en ce moment-là que des habitants ont commencé à sortir de leurs maisons avec des sifflets et des casseroles pour faire du bruit, mais c’était déjà trop tard. Ils ont récupéré les deux personnes blessées et les ont acheminées à un centre de santé de la place.
Mais sur le lieu, ils apprendront que celui qui avait reçu la balle au niveau de la tête était déjà mort. L’autre sera acheminé à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu pour des soins. Mais sa situation reste critique selon les informations à notre possession.
La police est arrivée sur le lieu deux heures après pour constater ce qui venait de s’y passer. Elle a persuadé ces habitants à transférer le corps de la victime à la morgue de l’hôpital général. Ce qui a été fait après un moment de résistance.
La recrudescence de l’insécurité dans la ville de Bukavu crée une sorte de psychose au sein des habitants qui ne savent plus à quel saint se vouer. Aucune commune ni quartier de la ville n’est épargné. Du jour le jour la société civile ne fait que compter le nombre des personnes tuées chaque nuit.
Le silence des autorités ayant la sécurité dans leurs attributions inquiète plus d’un et donne l’impression que la sécurité des personnes et de leurs biens ne fait plus partie de la priorité des dirigeants.
Thomas Uzima