Intervenons-nous

Le sommet extraordinaire de la Troïka de l’organe de la SADC a accepté la proposition des Nations Unies; consistant à réaligner les effectifs actuels de la Brigade d’intervention de la force (FIB); afin de permettre aux unités de réaction rapide de disposer du champ d’action nécessaire; et à constituer deux unités de réaction rapide par les troupes provenant des pays contributeurs de troupes membres de la SADC.

C’est ce qu’indique le communiqué du Sommet extraordinaire de la Troïka de l’Organe; en plus des pays contributeurs de troupes à la FIB de la MONUSCO; la République démocratique du Congo et la République du Mozambique; qui a été tenu ce vendredi 27 novembre à Gaborone, en République du Botswana.

Par ailleurs, le Sommet extraordinaire de la Troïka de l’Organe a assuré le soutien régional au développement; et à la mise en œuvre de la Stratégie conjointe de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO.

Dans son allocution, le Président du Botswana Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe, Président en exercice de la Troïka de l’Organe; a salué ce vendredi l’engagement  de ses homologues pour prendre des stratégies qui s’imposent; face à la menace du terrorisme en RDC et au Mozambique.

Signalons que lors de la de la 75ème Assemblée Générale de l’ONU, il avait été envisagé d’ajouter trois nouvelles unités de la Force de Réaction Rapide à la Brigade d’Intervention de la Force. Ces nouvelles unités, associées à l’augmentation du nombre d’officiers d’état-major et de nouvelles capacités de renseignement; devraient permettre à la mission de contrer plus efficacement les menaces qui ont augmenté le nombre de morts en RDC cette année.

Pour rappel, la FIB est dotée d’un mandat offensif. Composée de 3 000 casques bleus, cette brigade spéciale est autorisée à recourir à la force de manière offensive; pour neutraliser les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’est de la RDC.

Lors de ce sommet, le Président congolais Félix Tshisekedi avait indiqué que le constat établi démontre d’une manière générale; que les groupes armés disposent des moyens qui leur permettent de poursuivre leurs activités.  Pour faire face aux atrocités, Tshisekedi s’était inscrit en faveur du renforcement la capacité de la brigade d’intervention.

“La RDC s’inscrit en faveur du principe d’accroître la capacité opérationnelle de la brigade d’intervention; notamment en la dotant d’unités spéciales adaptées à la guerre asymétrique, que nous imposent les groupes armés à l’Est du pays.” avait-t-il dit.

Museza Cikuru

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