Le travail de reconstitution des limites de la concession de Joseph Kabila à Mbobero a commencé ce vendredi 27 novembre. Il s’agit d’une réponse de Olive Lembe à la revendication des habitants du coin qui estiment que Kabila serait sorti de ses limites.
Tout à commencé par la confrontation des documents par les experts de deux camps afin de définir ensemble la méthodologie à prendre pour ce travail. Ensuite les experts, qui sont des géomètres du cadastre, ce sont mis au travail.
Il faut dire que la convention de revenir sur la délimitation de cette concession a été prise dans une rencontre entre la partie Joseph Kabila représenté par Henri Kitenge, Directeur de cabinet de madame Olive Lembe Kabila en séjour à Bukavu et les habitants de Mbobero. Ces derniers estimant être des vrais expropriés de la concession qui appartenait jadis à Hongo.
Pour Jean Chrysostome Kijana, président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) qui accompagne les victimes, c’est un sentiment de satisfaction.
« Nous avons toujours exigé qu’il y ait la reconstitution des limites. Et que aujourd’hui nous puissions commencer cet exercice qui n’est pas facile car il s’agit de concilier les écrits à la réalité du terrain, nous ne pouvons qu’être très satisfait parce que ça toujours été l’une de notre préoccupation », a-t-il dit.
Il estime qu’il serait très précoce aujourd’hui de dire qui a raison ou qui a tort, car selon lui, il ne s’agit pas d’un combat« Nous sommes dans un combat pour la paix, pour la dignité », renchérit-il.
A la question de savoir si le travail de reconstitution des limites donnait raison à Monsieur Joseph Kabila s’il pourra sensibiliser la population à accepter le résultat, il indique d’attendre la fin de travail. « Je ne voudrais pas danser plus vite que la musique », dit-il.
Mais pour plusieurs observateurs, ce travail est peut-être une voie vers une entente définitive entre les habitants de Mbobero et la famille Joseph Kabila.
La pluie qui s’est abattue sur cette partie de la province du Sud-Kivu, a conduit l’équipe à stopper le travail pour continuer le jour suivant.
Thomas Uzima