Intervenons-nous

Après plusieurs années d’attente, c’est ce lundi 09 novembre 2020 qu’a eu lieu à Goma le lancement officiel; des travaux du comité de Suivi et de l’exécution du projet de l’exploitation du gaz méthane dans le lac-Kivu sur le bloc Goma; en vue de la production de l’énergie par la société Kivu power après 27 ans de travaux.

Selon le ministre national des Hydrocarbures, Rubens Mikindo Muhima qui a procédé au lancement des travaux; l’exécution du projet pourra se réaliser dans au moins 27 ans, période au cours de laquelle Goma disposera d’une centrale thermique; pour faciliter l’accès de la communication à l’énergie.

D’après le ministre, ce projet qui a reçu la bénédiction du Conseil des Ministres va s’exécuter en trois phases. La première phase a consisté en l’étude géographique et technico-financière pour une durée de 9 mois.

La deuxième est celle de l’exécution des projets et l’installation destinés à l’extraction, traitement et stockage du gaz méthane; la construction d’une centrale thermique à gaz, la transformation ainsi que la connexion aux réseaux existants; pour une période de 24 mois.

La dernière phase est celle qui portera sur l’exploitation proprement-dite du gaz méthane et la centrale thermique à gaz; ainsi que la commercialisation de l’électricité pour une durée de 27 ans et 3 mois; par le consortium tunisien Enginering Procurement and Project Management (EPPM).

Ce lundi, un comité de suivi du projet a été mis à pied dans l’optique d’évaluer l’impact environnementale et son évolution. S’agissant de son intérêt aux populations locales, le ministre des hydrocarbures et son collègue de la formation professionnelle; ont à ce sujet rassuré la qualification de la main d’œuvre locale pendant l’exécution dudit projet.

Notons que ce projet ambitieux a été divisé en quatre grands blocs dont celui de Goma, Makelele, Lwonjonvu et Idjwi. La ville de Bukavu a été choisi pour abriter prochainement le démarrage des activités des blocs restants.

Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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2 commentaires

  1. ARSENE MONGANE on

    Très bonne chose et personnellement j’invite toutes les autorités à s’impliquer surtout en ce qui concerne l’évaluation environnementale.

    Donc une bonne étude d’impact environnemental doit être fait en amont avant tout.

    Je propose aussi que soit mis en plan un fonds de compensation environnementale comme garantie à tout dommage qui surviendrait de l’exécution de ce grand projet.

    J’ai d’atouts pour développer cette théorie avec les exécutants de ce projet mais aussi avec les autorités.

    La protection de toute la communauté et de tout l’envirronnement doit nous guider dans nos politiques de développement et projets des développement.

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