Intervenons-nous

Plus de 1200 journalistes ont été tués à travers le monde au cours de la période allant de 2006 à 2019; pour avoir rapporté des nouvelles et porté des informations au public, informe l’UNESCO.

C’était à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes; célébrée chaque 2 novembre de l’année.

Un rapport publié pour la circonstance indique qu’en moyenne, il y a décès d’un journaliste tous les 4 jours. Malheureusement, indique ce rapport; dans 9 cas sur 10, les assassins restent impunis.

«Au cours des quatorze dernières années (2006-2019), près de 1 200 journalistes ont été tués; pour avoir rapporté les nouvelles et porté des informations au public. Dans neuf cas sur dix, les assassins restent impunis. L’impunité conduit à davantage de meurtres et est souvent le symptôme de l’aggravation des conflits; et de l’effondrement de la loi et des systèmes judiciaires», déclare la Directrice générale de l’UNESCO.

Lire aussi: RDC: JED documente 116 cas d’atteinte à la liberté de la presse en une année.

Elle se dit alors préoccupée par le fait que l’impunité porte atteinte à des sociétés entières; en couvrant les graves violations des droits de l’homme, la corruption et la criminalité.

Par ailleurs, Audrey Azulay appelle donc les gouvernements, la société civile, les médias et toutes les personnes soucieuses de faire respecter l’état de droit; à se joindre aux efforts mondiaux pour mettre fin à l’impunité.

Pour rappel, c’est en reconnaissance des conséquences profondes de l’impunité; en particulier des crimes contre les journalistes, que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A / RES / 68/163; lors de sa 68e session en 2013, a proclamé le 2 novembre «Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes» (IDEI).

La résolution a exhorté les États membres; à mettre en œuvre des mesures précises pour lutter contre la culture actuelle d’impunité. La date a été choisie en commémoration de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013. 

Puisque  Sans journalistes il n’y a pas de journalisme. Sans journalisme, il n’y a pas de démocratie. Il est plus que jamais temps de résister et protéger le journaliste, poursuit l’UNESCO. #ProtectJournalists.

Jean-Luc M.

Share.
Leave A Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.