L’Association des mamans pour lutter contre la délinquance féminine et l’encadrement des enfants abandonnés (AMALDEFEA) a réuni 40 membres des comités des parents (COPA) en vue de leur parler de la gestion collective des écoles.
A travers son programme de droit de l’éducation, cette organisation a jugé de réunir ces membres dans un atelier de deux jours soit du 27 au 28 octobre au centre Olame.
Pour Juvénal Zozo, assistant technique au sein de cette organisation, il s’agit d’une séance de coaching sur la gestion collective, administrative et financière de leurs entités respectives de prestation des services à savoir les écoles.
« Nous sommes soit membre d’un comité, mais nous ne savons pas notre rôle, l’importance des comités des parents à des écoles et ce que nous devons faire. L’objectif est que les participants aillent sensibiliser d’autres parents », a-t-il indiqué.
Deo Mushamara, président de l’Association des parents et élèves du Congo (ANAPECO), l’un des facilitateurs de l’atelier, a fait savoir que les enseignements donnés ici ont pour but d’amener les comités des parents à comprendre leur rôle dans les écoles.
« Nous avons remarqué depuis un certain temps qu’il y a des comités des parents qui sont des figurants dans les écoles. Ils ne donnent pas des prestations en rapport avec le développement des écoles, et ne participent pas à la gestion des écoles », a-t-il dit.
Pour lui les comités des parents doivent participer pleinement à la gestion des écoles en vertu des textes légaux. « Car l’EPST est régit par les textes et rien d’autre ».
Les participants viennent de deux écoles pilotes qu’AMALDEFEA accompagne à savoir l’école primaire Nyamugo 1 et Nyakaliba dans la commune de Kadutu.
Ils ont souhaité que cette activité soit étendue à d’autres écoles afin que les présidents des COPA puissent comprendre leurs rôles pour l’épanouissement des écoles
Cette activité se tient dans le cadre du projet appui à la bonne gouvernance locale en matière de l’éducation, de la santé et de la croissance économique des entités territoriales décentralisées (ETD) d’AMALDEFEA. Un projet appuyé par l’USAID/DAI.
Thomas Uzima