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Les usagers des différentes routes nationales en territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, traversent le calvaire suite au délabrement très avancé des RN 4 et 44.

D’après l’organisation de défense des droits de l’homme Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH/Mambasa) qui tire la sonnette d’alarme,
la RN4 sur le tronçon Komanda -Niania est bloquée, au niveau du Point Kilométrique 32 soit d Mambasa à Komanda.

Selon cette organisation, plus de 300 véhicules y sont comptés, immobilisés depuis la semaine dernière.

«Ici, plusieurs biens de passagers sont déjà pourris fautes de n’avoir pas atteint la destination et vendus au moment favorable. Ce qui constitue des pertes énormes de la part des citoyens alors qu’ils sont toujours soumis chaque jours au payement de taxes exorbitantes pour l’entretien de ces routes.» regrette John Vuleverio, cadre de cette organisation de droit de l’homme.

Par ailleurs, la même source révèle que la route nationale numéro 44 est dans un état de délabrement très avancé.

Selon cette organisation, cette route n’a jamais été entretenue depuis 1998.

«Dans l’histoire de la RN 44 l’axe Mambasa – Makiki, n’a jamais été entretenue depuis 1998, très souvent on observe à un mascarade d’entretien les attributaires conférés dans la plus part des cas pour ce fait, ils abandonnent et stoppent les travaux sans pour autant même réaliser un minimum de 10% des leurs engagement, chose qui frise ainsi la population.Aujourd’hui, des bourbiers dans les quels les véhicules passent des semaines sans y traverser sont observés à GWABA c’est au PK 2 de NZIAPANDA BELA où se trouve la barrière sur la quelle la population est sommée de payer des taxes, mais malheureusement les autorités ne sont même pas inquiétés quant à ce» Explique John Vuleverio.

Sur ce, la CRDH préoccupée par la situation alarmante que connait les usagers, condamne le délaissement de ces routes d’intérêt tant national que provincial. Elle invite les autorités compétentes à trouver une solutions urgente à cette situation qui viole les droits fondamentaux des citoyens.

Au cas où cette situation ne change pas dans le 15 jours qui suivent, la CRDH se réserve le droit de mener une campagne d’incivisme fiscal et d’autres actions pacifiques reconnues par les instruments internationaux et nationaux, pour pousser les autorités à vite agir.

Roger Kakulirahi

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