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Des agents de la société publique de Kilo-Moto (SOKIMO) sont descendus tôt le matin de ce mardi 13 octobre dans les rues de Watsa au Haut-Uele; pour une marche de protestation contre la société Kibali Gold Mines.

Ces derniers dénoncent par cette manifestation, la confiscation par le géant minier; de certains gisements non inclus dans le contrat le liant avec le gouvernement congolais; et le rachat illicite de 20% de la part de la Sokimo sur les 30% initiaux.

«Ces travailleurs ont brûlé des pneus, la sirène a fait du bruit, les enfants, écoliers et élèves des écoles de Sokimo sont retournés à la maison; avec le message de revenir demain dans leurs écoles respectives.» rapporte un habitant de Watsa centre.

Pour l’instant, la police a tenté sans succès d’étouffer cette marche. Ces travailleurs en colère ont pris la direction de Durba où ils disent vouloir aller déposer leur mémorandum; aux responsables de la société Kibali GoldMines à Doko.

Pour rappel, en février 2019, dans le cadre de palier au bradage, spoliation, pillage et paralysie de la SOKIMO; les travailleurs avaient recommandé le retour de toutes les sociétés commerciales en entreprises publiques d’État; la résiliation de tous contrats miniers conclus par la SOKIMO et partenaires n’ayant pas atteint la phase d’exploitation; ou encore la suspension de l’exploitation de l’or par Kibali Gold mine en attendant l’arbitrage international.

Pour la manifestation du jour, les manifestants ont indiqué rester optimistes que leurs multiples revendications trouveront les solution escomptées; surtout que selon eux le chef de l’État a promis de mettre le peuple au centre de sa gouvernance par «le peuple d’abord».

Richard Kaponirwe, depuis le Haut-Uele

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