Des violents affrontements sont signalés depuis près de 7 jours entre les fForces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC); et la milice Alliance pour un Congo Libre et Souverain (APCLS) en groupement Bapfuna; principalement dans les villages Buhala, Lushebere et au niveau de Kalungu en territoire de Masisi.
Selon la Société Civile forces vives qui nous livre l’information, ces affrontements se sont accentués tard dans la nuit de lundi à ce mardi 06 octobre 2020; au village Hembe en localité de Lushebere où des tirs nourris à l’arme lourde et légère; ont été entendus aux environs d’une heure du matin. D’après notre source, une position des FARDC a été attaquée et incendiée par les assaillants.
Ces affrontements ont ensuite occasionné un déplacement massif des populations vers des villages environnants; et plusieurs biens de la population ont été perdus.
La Société Civile locale appelle au strict respect du droit international humanitaire; car selon elle, la population locale et les enfants demeurent les victimes de ces atrocités.
« Il serait donc impérieux que les acteurs comprennent que la paix est la meilleure des choses; car elle est la seule qui peut permettre à tout le monde de vaquer librement aux activités; et de permettre aux uns et aux autres de fonctionner normalement. Il serait donc mieux que les parties civiles n’aient aucune part de responsabilité dans les revendications qui les opposent. » a fait savoir Telesphore Mitondeke, membre de la cette structure.
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Ce dernier demande en même temps à tous les éléments des groupes armés d’adhérer au processus de paix initié par le Gouvernement, qui est le socle du développement.
Le gouvernement congolais devrait définir une politique rationnelle qui mettra fin aux problèmes des groupes armés qui pullulent dans la zone; soutient Mitondeke, qui demande l’accélération du processus de la DDRRC.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma