Intervenons-nous

Le Réseau Local de Protection des Civils déplore la situation pénitentiaire dans les prisons du Sud-Kivu; où les détenus continuent à être gardés dans des conditions de plus en plus déplorables.

C’est l’exemple de la prison centrale de Mulunge à Uvira, qui pourtant construite depuis l’époque coloniale pour une capacité d’accueil de 150 personnes; enregistrait le 15 Septembre dernier 1.013 détenus.

«Les détenus qui y sont, mangent une fois par hasard pour  deux jours, certains parmi ces détenus dorment à même le sol; les policiers commis à la garde de cette  institution publique obligent à toutes personnes qui y entre de verser de l’argent dans leurs mains; soit 1.000 FC à 2.000 FC pour visiter les détenus dans cette prison.» déplore le RLPC.

Pire encore, plus de 74% des détenus sont des prévenus, seulement 25% ayant été condamnés. Encore que parmi les condamnés, nombreux ont déjà purgé leurs peines.

«Dans la prison de Mulunge il y a 1.013 détenus, parmi eux 752 prévenus et 261 condamnés. Il y a 648 civils adultes (641 hommes et 7 femmes); 32 policiers, 209 militaires, 17 mineurs, et 107 étrangers.» fait savoir le RLPC.

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Egalement, à la Prison Centrale de Kamituga, cette organisation rapporte le décès d’un homme le 9 septembre; suite au manque d’une prise en charge médicale adéquate.

«Cette même situation aurait été signalée dans la prison centrale de Fizi-Centre et de la ville d’Uvira qui connaissent des conditions malheureuses; où les droits à la santé et à l’alimentation ne sont pas pris effectivement en charge par l’Etat congolais; conformément aux prescrit de la loi pénitentiaire. L’encombrement, surpopulation, la famine, non prise en charge médicale des détenus; seraient signalés jour et nuit sans que les autorités ne  prennent en compte cette situation au sérieux.» dit le RLPC.

Museza Cikuru

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