Intervenons-nous

L’Association des femmes des médias (AFEM) dénonce et condamne avec la dernière énergie le muselement de la presse par les intimidations, menaces et poursuites à l’encontre des journalistes au Sud-Kivu.

A travers un point de presse organisé ce mercredi 23 septembre 2020, Julienne Baseke, coordonatrice de cette organisation des femmes, a fait savoir que c’est depuis trois mois que les professionnels du micro, en province du Sud-Kivu subissent des pressions et intimidations de la part des certains services de sécurité.

Elle indique que des journalistes sont interpelés, convoqués, voire même arrêtés et cela, contrairement aux normes et lois du pays.

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Julienne Baseke cite les cas des responsables des certains médias de la place dont, Thaïs Bagula de la Radio Maendeleo, Prisca Bukarabua et Yvelin Ntapaka de EKA FM qui tous ont été interpellés par l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) où ils ont passé des heures entrain d’être auditionnés sur certaines séquences diffusées sur leur chaînes de radio.

L’Association des femmes des médias estime que ces agents de sécurité exercent la pression sur les journalistes afin de les empêcher à bien exercer leur métier.

 » Notre métier se trouve en danger et ces interpellations en cascade ne peuvent que nous interpeller. La presse doit rester libre, elle doit travailler en toute indépendance », fait-elle savoir.

Cette organisation qui crie à un scandale en matière des droits humains, invite les services de l’État à se conformer à la constitution du pays.

AFEM demande tout de même aux journalistes, à continuer à exercer leur métier avec professionnalisme en ayant à l’esprit le respect strict des lois, de bonnes mœurs de l’ordre public et des droits d’autrui.

Ibag Bagenda

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