La communauté Banyamulenge vivant à Kinshasa s’est aussi exprimée sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la région de Fizi-Uvira et Mwenga deux semaines après les tueries survenues de Kipupu.
Alors que les députés provinciaux avaient fait un bilan de plus des 200 personnes tuées par des miliciens TwirWaneho à Kipupu la nuit du 16 au 17 juillet dernier, la communauté Banyamulenge elle parle de 5 morts selon les sources de la Monusco.
Ceux-ci récusent du coup la présence des deputés provinciaux dans la délégation que la MONUSCO prévoit amener dans ce village pour des enquêtes approfondies. Selon elle, des députés provinciaux sont partisans et ne seront pas objectifs en élaborant le vrai rapport sur le bilant de la récente attaque de Kipupu par des miliciens Twirwaneho.
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Tout en reconnaissant que les Twirwaneho sont bien leurs frères de la communauté, les Banyamulenge ont justifié leur présence par des attaques récuurentes auxquelles elles ont eu à faire face aux communautés voisines. Elle nie cependant, toute alliance entre les Twirwaneho aux rebelles burundais de Red tabara.
Par ailleurs, ceux-ci appellent aux étatiques d’assurer leur responsabilités en rétablissant l’autorité de l’Etat en imposant la paix sur toute l’étendue des moyens et hauts plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga. Ils plaident également pour l’assistance des personnes en détresse dans cette partie du territoire national.
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La communauté demande enfin à tous les groupes dits d’autodéfense de respecter les accords signés à Uvira sous la houlette du Mecanisme national de suivi de la présidence RDC et dit réitérer malgré tout son attachement au Chef de l’Etat ainsi qu’aux institutions de la République.
Jean-Luc M.