C’est sur le thème plaidoyer dans la résolution 1325, avec un accent particulier sur la participation politique des femmes au Sud-Kivu et en RDC que le consortium Karibu Jeunesse Nouvelle (KJN), Association des femmes des médias (AFEM) et Women International Peace Center (WIPC) réunit plus de 20 femmes leaders à Nard Hôtel pour une formation.
Elles sont membres des partis politiques, mouvement et organisations de la société civile en provenance de Walugu, Kabare, Kalehe et Bukavu.
Cette formation de 4 jours soit du 27 au 30 juillet, a comme objectif d’améliorer les connaissances des femmes leaders dans les territoires cités ci-haut et d’élaborer un plan de plaidoyer pour la participation politique des femmes à tous les niveaux.
« Dans les partis politiques, les femmes sont utilisées plus comme des courtisanes des grands politiciens et on a pensé qu’il était temps que la femme participe aussi dans la gouvernance locale en qualité surtout car il ne suffit pas d’avoir un grand nombre », a fait savoir Jolie Kamuntu présidente de KJN.
Celle-ci indique que la participation des femmes des mouvements et organisations de la société civile est dictée par l’expérience de gestion que ces femmes acquièrent dans ces organisations. « Si on déporte cette expérience dans le domaine politique les choses peuvent s’améliorer », a-t-elle dit.
Ainsi le consortium estime qu’avec cette formation, les femmes seront outillées sur le plaidoyer et elles auront à définir des stratégies pour leur implication dans la politique au niveau provincial. Il attend que ces femmes deviennent des véritables agents de plaidoyer pour les droits des femmes de participer à la gestion politique dans leurs milieux respectifs.
Pour ce faire un plan d’action de plaidoyer conjoint est mis en place pour permettre aux femmes de mener le plaidoyer efficace auprès des autorités des différents partis politiques.
Il faut dire que cette formation du consortium entre dans son projet « femmes à la tête du changement dans la gouvernance post conflit en République démocratique du Congo » avec l’appui de African Women’s developpement Found (AWFD).
Thomas Uzima
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