Le Collectif des Actions de la Société civile (CASC) dit interpeller l’opinion nationale et internationale sur la crise que traverse actuellement la RDC exacerbée par les propositions des lois Minaku-Sakata et l’entérinement par l’Assemblée Nationale de Ronsard comme président de la CENI.
Ce collectif qui a, à son sein des organisations de la Société civile et mouvement citoyens demandent au président Tshisekedi de prendre acte de l’échec de la coalition FCC-CACH pour ce qui est de la recherche du changement et lui propose d’envisager une alternative pour sortir le pays de cette crise.
Selon toujours cette organisation, ce que traverse le pays est le fruit d’un processus électoral dont les résultats ne cessent de susciter des agitations à tous les niveaux.
« L’occupation de nos terres par les armées étrangères, semant la mort et la désolation des populations, sans qu’il y ait une réaction conséquente de la 10ème puissance militaire d’Afrique, qui s’illustre par un mutisme qui dénote d’un manque de politique publique cohérente en matière de sécurité, la déstructuration du cadre macro-économique avec comme corollaire la dépréciation de la devise locale face aux devises étrangères, impactant négativement sur le pouvoir d’achat déjà alarmant des populations congolaises, sans que la moindre initiative de l’exécutif pouvant juguler cette crise, qui rappelle les tristes années 1990, ne soit entreprise, les récurrents incidents produits par les acteurs politiques principalement ceux de la coalition FCC-CACH à travers des discours et des déclarations incendiaires exhumant les velléités éthno-tribales et fragilisant davantage l’unité nationale, chèrement acquise » fait remarquer le CASC.
La coalition a donc largement prouvé ses limites. CASC invite alors le président à prendre acte de l’impossibilité pour la nation d’accéder au changement avec celle-ci et le convie à réunir les congolais dans les assisses qui ouvriront la possibilité de recourir aux mécanismes extra-juridiques pour des bonnes élections d’ici 2023.
Le CASC appelle en outre le parlement à tirer les conséquences de la dégradation politique en cours en RDC.
Il sollicite de ce fait l’implication de toutes les forces vives pour que les assisses préconisées aient le mérite de rassembler autour du patrimoine commun. Enfin, la communauté internationale est aussi appelée à se saisir de l’ampleur de la crise en cours en RDC.
Gracieuse Wany S.