Intervenons-nous

André Lite Asebea, ministre des droits humains en RDC, demande aux gouvernements provinciaux qui essayent de profiter de l’état d’urgence pour violer certains droits fondamentaux, de rapporter toutes leurs décisions portant atteinte  aux libertés individuelles et collectives.

Selon le communiqué signé par le ministre André Lite, certains exécutifs provinciaux sont allés jusqu’à la fermeture des certaines radios communautaires, les arrestations arbitraires des activistes droits humains, la suspension des structures de la société civile en violation totale de la loi.

Préoccupé par toutes ces mesures attentatoires, le Chef de l’Etat a alors ordonné que celles-ci soient rapportées de peur que les auteurs s’exposent aux poursuites pénales.

« En conséquence, sur instruction du Chef de l’Etat il est demandé (exécutifs provinciaux) sans délai, de rapporter toutes ces décisions au risque pour les contrevenants de s’exposer aux poursuites pénales.  » dit le communiqué.

Disons que le rapport du Bureau conjoint de nations unies avait pointé du doigt certains gouverneurs qui profitent de l’état d’urgence pour fouler au pied les règles d’or de la promotion et du respect des droits humains. Pour le cas d’espèce, le Gouverneur de la Mongala a lui arrêté plusieurs activistes qui tentaient de s’opposer à lui. Il a également arrêter quelques journalistes et ordonner la fermeture de leur radio. Ceux du Sud-Kivu et de l’Equateur étaient également cités.

Jean-Luc M.

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