Dans son discours en rapport avec le 60ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Félix Tshisekedi a rappelé qu’il a pris l’engagement de mettre un terme à l’impunité, pour donner un sens à la lutte contre la corruption et les antivaleurs.
Selon lui, ces fléaux sont sont à la base de presque tous les maux, dans les différents secteurs de la vie nationale.
Quelques mois après son avènement au pouvoir en janvier 2019, rappelle le Chef de l’Etat congolais, des Ministres nationaux et provinciaux ont été suspendus de leur fonction, déférés devant la justice et condamnés pour des faits de corruption et d’abus d’autorité.
Quant au procès 100 jours dont il ne dit cependant pas avoir initié, et qui a vu son Directeur de cabinet condamné à 20 ans de prison, Tshisekedi affirme qu’une expérience douloureuse a été révélée.
Celui-ci reconnait, que la lutte contre l’impunité ne doit pas se transformer en vengeance, ni en chasse aux sorcières.
« La lutte contre l’impunité, contre la corruption et les antivaleurs, constituent les éléments centraux de ma stratégie, sans lesquels tout réel espoir de changement est impossible. Mais dès lors que nous avons en toute conscience choisi de privilégier la réconciliation nationale pour mieux construire l’avenir et préserver la paix, la lutte contre l’impunité ne doit en aucun cas se transformer en vengeance, ni en chasse aux sorcières. » dit Félix Tshisekedi.
Tourner définitivement la page de la série de projets qui ont donné lieu à d’importants coulages de recettes
Félix Tshisekedi souhaite que l’expérience de ce procès, tourne la page de la longue série des projets et programmes, qui ont donné lieu à d’importants coulages de recettes dans le passé.
« Je souhaite que l’expérience douloureuse révélée au cours du procès en rapport avec le Programme des 100 jours tourne définitivement la page de la longue série de projets et programmes qui, à travers l’histoire, ont donné lieu à d’importants coulages des ressources publiques en toute impunité. » dit-il.
Celui-ci cite le Projet de Bukangalonzo, les multiples cessions d’actifs miniers, les projets de construction d’infrastructures routières, aéroportuaires…
Le chef de l’Etat appelle le gouvernement de la République, à engager des réformes sur l’ensemble de la chaîne de la dépense, afin que les ressources publiques soient désormais mieux préservées et mieux utilisées.
Museza Cikuru