Intervenons-nous

Les audiences dans l’affaire incendie de la mairie et la destruction méchante de la base de la Monusco à Beni au Nord-Kivu, se sont poursuivies pour la deuxième journée consécutive ce mardi 16juin 2020 dans la salle Saint Thomas d’Aquin.

Pour cette deuxième journée, la cour militaire a procédé à l’audition des prévenus essentiellement des éléments de la police nationale congolaise qui étaient commis à la garde de la mairie le jour de son incendie.

Pendant plusieurs heures chacun de ces éléments a donner sa version des faits sur les circonstances de l’incendie de ce symbole de l’État.

La majorité de ces prévenus ont indiqué avoir été ce jour là débordé faute d’effectif et munition raisons pour laquelle ils avaient pris fuite devant les manifestants.

«Nous n’étions que 4 policiers commis à la garde de la mairie. Ce jour-là, nous n’avions que deux arme à feu et 6 munitions. C’était vers 8 heures à 8 heures 45 minutes que nous avions attendus une foule venir scandant des chansons hostiles avec des motards en klaxonnant. Les manifestants étaient nombreux ils avaient d’abord dépasser le poste de la police que le commandant avait installé au niveau de la galerie GTB, sans être inquiété le policier avaient pris fuite. Arrivé à la mairie nous avons tenté disperser sans succès. Nos munitions étaient épuisées. Nous nous sommes décidés de prendre fuite jusqu’à l’état major pour chercher de renfort. Malheureusement le renfort était arrivé quand la mairie était déjà incendiée par des manifestants », déclare devant la barre, l’un des prévenus.

Les même audiences vont se poursuivre ce mercredi 17 juin 2020. Pour ce jour la cours militaire pourra auditionné le renseignants. parmi les renseignant attendus figure Djymy Kighoma président du conseil urbain de la jeunesse.

Roger Kakulirahi, depuis Beni

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