Port du masque obligatoire dans les transports, distanciation sociale de rigueur, appels à continuer à privilégier le télétravail, les Gouvernements français et espagnol ont tâché de favoriser une reprise en douceur, après deux mois d’activité au point mort, suite au confinement décrété pour faire face au nouveau coronavirus.
L’espoir et la joie de renouer avec un semblant de vie sociale, sont cependant bien présents dans ces deux pays, parmi les plus endeuillés par la pandémie, qui a fait plus de 280.000 morts dans le monde depuis son apparition fin 2019 en Chine.
Partout, la vigilance est de mise, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) redoute une deuxième vague de la pandémie, qui a conduit au confinement de plus de la moitié de l’humanité, et plongé l’économie planétaire dans une récession record.
En Corée du Sud, où l’épidémie avait été jugulée, la capitale Séoul a ordonné des fermetures des bars et discothèques après une résurgence du Covid-19. Malgré ces mesures adoptées dès ce week-end, 35 nouveaux cas ont été recensés lundi.
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A Wuhan, la ville chinoise où le virus avait commencé à frapper, les autorités ont annoncé un nouveau cas dimanche, et cinq ce lundi, après plus d’un mois de répit à la suite d’un confinement draconien.
En France, le confinement strict et sans précédent imposé à la population depuis le 17 mars, semble avoir porté ses fruits: le bilan quotidien des décès est tombé dimanche soir à 70, le chiffre le plus bas depuis cette date. Mais avec un bilan total de plus de 26.000 morts, l’un des plus lourds au monde, les dirigeants ont appelé à la prudence.
La décision d’Emmanuel Macron de rouvrir les écoles, suscite toutefois inquiétudes et critiques, encore exacerbées par l’apparition de trois nouveaux foyers de contamination dans des secteurs jusqu’alors considérés comme parmi les plus sûrs.
En Espagne, afin de limiter les risques de propagation, seule une partie du pays est déconfinée lundi. Plusieurs grandes villes, comme Madrid et Barcelone, restent soumises à de sévères restrictions dans ce pays qui est aussi l’un des plus touchés avec plus de 26.000 morts.
Museza Cikuru