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Le mouvement citoyen Lutte pour le changement qui célèbre depuis 1er mai, son huitième anniversaire, a partagé sa théorie du changement pour le Congo. C’était dans un point de presse, tenu ce samedi à Bukavu.

Serge Kambale, militant de la LUCHA a avant tout expliqué de ce qui de la genèse et de l’historique de la LUCHA jusqu’à nos jours.

Il a expliqué que ce mouvement est né sous l’initiative d’un groupe des jeunes, révolté suite à la situation du pays généralement mais aussi des perspectives d’avenir pour la jeunesse avec primordialement la question du chômage au centre.

Il renseigne qu’au fur et mesure qu’ils ont commencé à s’intéresser sur d’autres questions sociales, ils ont constaté que le plus grand problème du pays était plutôt la mal  qui a vite gouvernance. Ce qui a vite mieux orienté leur combat.

« Ainsi donc la Lucha s’est assignée comme travail, de pouvoir mobiliser l’opinion publique sur des questions de gouvernance dans notre pays la République Démocratique du Congo » souligne Serge Kambale dans son mot de circonstance.

Ce militant de la Lucha laisse entendre que la motivation de ce mouvement est leur indignation suite à toutes les injustices vécues dans ce pays.

 Le « luchologue » comme l’appelle ses camarades a poursuivi en indiquant pour définir le problème du Congo, la Lucha y est allé avec un arbre à problèmes.

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«Les feuilles (le chômage, le manque d’eau et d’électricité, l’insécurité, infrastructures délabrées, manque des soins et de l’éducation,)  représentent les conséquences de la tige ou du tronc d’arbre qu’est la mauvaise gouvernance et enfin les racines qu’est la mentalité des congolais » explique Serge Kambale

La Lucha a donc pour mission de travailler sur cette mentalité inversée du rôle des gouvernants et des gouvernés.

«Ici la plus part des gouvernés pensent que nous devons nous soumettre aux gouvernants, alors qu’en réalité c’est nous le souverain primaire et nous devons assumer ces droits que nous avons entant que souverain primaire » souligne t-il.

Ainsi donc, pour la LUCHA, le jour où les congolais arriveront à être plus conscients  de leurs droits et en exiger respect auprès des gouvernants, le Congo nouveau sera effectif.

« Si ceux-ci (les gouvernants) se sentent responsables et redevables alors nous allons aboutir à un Congo nouveau, uni, libre, paisible et prospère. Toutes nos actions ont le but d’éveiller la conscience des congolais sur leur pouvoir citoyen et exigeant face aux autorités. Que le peuple soit exigeant vis-à-vis des autorités et qu’ils sachent demander des comptes par rapport o la gestion de la chose publique » insiste la Lucha.

Par ailleurs, la Lucha a insisté sur son approche qui est de prendre une distance critique vis-à-vis du pouvoir politique.  Elle a choisi de militer dans la non violence, et cela conforment à la constitution.

Signalons qu’actuellement la Lucha compte 23 sections avec des cellules entre autre « Luchologie, communication, documentation, solidarité et d’opération » avec un foyer local dans chaque section et un foyer stratégique au niveau national, composé de 11 personnes.

Joël Mugisho

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