Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) dit avoir pris connaissance, non sans surprise, d’un communiqué de presse signé par le commandant secteur ad intérim de l’opération Sokola 2, accusant sa section rurale de Nyamilima d’être en connivence avec les groupes armés.
Ces accusations, sont, selon la Lucha, fausses, mensongères, irresponsables et même dangereuses.
«La LUCHA estime que la déclaration de l’armée est dangereuse
et irresponsable en plus d’être mensongère. Ces accusations sont fausses et dénouées de tout fondement contre les militants»
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Elle demande au commandant secteur d’arrêter la manipulation de la République. «La LUCHA n’est en connivence avec un quelconque groupe armé» dit le communiqué
La Lucha fait savoir que c’est grâce à sa section rurale de Nyamilima que la dynamique non violente s’est installée dans cette région du du pays. Cette région qui a vécu plus de deux décennies de conflits armés et où, souvent faces à des nombreux abus, les jeunes étaient fortement tentés de rejoindre ces groupes négatifs.
Par ailleurs, la LUCHA exige la suspension du colonel Zaïrois, accusé des plusieurs violations des droits de l’homme et qui a délibérément induit sa hiérarchie en erreur en fabriquant des fausses accusations. Elle exige également la libération de tous les militants détenus à Goma et à Nyamilima.
Plutôt que d’être combattue et vilipendée, la présence de la Lucha dans cette partie du pays devrait être encouragée par les autorités locales et provinciales dans les efforts de pacification à travers cet engagement citoyen non-violent.
Pour rappel, le commandant secteur opérationnel Sukola 2, a, dans un communiqué de presse, accusé la section de la Lucha à Nyamilima d’être en connivence avec les résidus des maï maï. Ils auraient ravis deux armes et tué deux militaires dans leurs récentes manifestations.
Jean-Luc M.